Verlaine se fait attendre

Le chantier d’extension du groupe scolaire Verlaine devait être terminé à la fin de l’année dernière, mais des problèmes avec une des entreprises du bâtiment sélectionnées ont retardé la livraison d’un an.

Dans le quartier de la Noé, le groupe scolaire Verlaine est en chantier depuis bientôt deux ans, afin d’augmenter la capacité des écoles maternelle et élémentaire qu’il regroupe. Mais, suite à l’éviction d’une des entreprises chargées des travaux, plusieurs mois de retard ont été pris sur la date initiale de livraison des bâtiments. A l’origine, cette extension visait à absorber l’augmentation du nombre d’élèves. « L’objectif est de pouvoir accueillir 120 élèves en maternelle, et 190 élèves en élémentaire, en leur garantissant de bonnes conditions de travail, » explique-t-on à la mairie. Les travaux devaient se terminer à la fin de l’année dernière.

La commune souhaite maintenant ouvrir le nouveau restaurant scolaire à la prochaine rentrée scolaire, en septembre, et que l’école soit terminée pour la fin de l’année, ou au début de 2016. En attendant, deux salles ont été aménagées et rénovées, près de la salle des fêtes, pour assurer les cours à la rentrée.

Le retard actuel a été causé par la résiliation du contrat avec l’une des sociétés du chantier, notamment chargée des charpentes et menuiseries : « Cette entreprise a posé un certain nombre de problèmes, notamment en termes de délais. On ne pouvait pas continuer avec eux. » Un nouvel appel d’offres est donc en cours pour les trois lots du chantier concernés. « Nous avons joué de malchance sur ce dossier. Le prestataire défectueux est devenu problématique pour les délais, c’est souvent le cas en cas de défaillance sur ce genre de chantiers », plaide la municipalité. Par ailleurs, les nouveaux délais annoncés seront tenus si tout se passe bien, de la réception des offres des entreprises aux conditions météorologique, indique la commune.

Combien coûte l’extension ?

Les travaux du groupe scolaire Verlaine ont été estimés initialement à 2,5 millions d’euros HT. Les différentes financeurs sont l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à 41 %, la mairie de Chanteloup-les-Vignes à 23 %, ainsi que le conseil départemental et le conseil régional, pour chacun 18 %.