Les Tilleuls : fermeture dès la fin du mois ?

Un ancien membre du conseil d’administration de la maison de retraite considère que l’établissement pourrait fermer ses portes plus rapidement que prévu.

« Les résidants ne se comptent plus que sur les doigts d’une main », affirme Claude Guédon, membre du conseil d’administration des Tilleuls pendant 30 ans. Evincé en 2013, au moment de la fusion de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), avec celui des Oiseaux à Sartrouville, le Triellois pense que cette fermeture aurait pu être évitée. Les normes architecturales actuelles ne permettent pas de maintenir la résidence ouverte (Gazette du 25 au 31 mars). Les personnes hébergées sont donc transférées dans différentes maisons de retraites du territoire depuis plusieurs semaines.

Mais certaines d’entre elles auraient eu des surprises, en trouvant « des chambres encore plus petites à Sartouville, comme à Isatis (Vernouillet, Ndlr), relate Claude Guédon. A Triel c’était nettement mieux, on peut se demander pourquoi on a fait des travaux aussi importants depuis quatre ans ? » Un projet d’agrandissement des Tilleuls avait été abordé dans les années 2008, grâce à l’annexion éventuelle d’un bâtiment communal. Mais le maire de Triel-sur-Seine, Joël Mancel (DVD), n’avait finalement pas soutenu le projet.

L’Agence régionale de Santé (ARS) et le conseil général des Yvelines avaient donc décidé de réaménager d’autres résidences. Deux maisons de retraite de Vernoullet, Isatis et l’Erepa, ont signé une convention avec l’établissement de Triel-sur-Seine afin de prendre en charge 32 lits. D’après Claude Guédon, aucun réaménagement n’a été effectué pour l’instant : « Rien n’a été fait nulle part, ni à Sartrouville ! Ce sont les départs naturels et non les reconstructions qui permettront d’accueillir des résidents. »

L’actuel membre de l’association les Amis de la maison de retraite les Tilleuls sera reçu vendredi par l’ARS, à Versailles. Il discutera de la fermeture de l’établissement, qu’il juge précipitée pour une ville de 12 000 habitants. Prévue au plus tard en décembre 2016, elle a été avancée au 30 juin de cette année, mais pourrait intervenir « plus tôt, le 30 avril », regrette l’intéressé.