La maison des insectes sort de terre

Amené à devenir le plus grand parc naturel des Yvelines en 2016, le Parc du peuple de l’herbe est en plein chantier. La maison des insectes est déjà, elle, bien avancée.

Le conseil départemental des Yvelines a la charge de la maîtrise d’ouvrage de l’infrastructure paysagère du Parc du peuple de l’herbe. Pour un investissement de 16,8 millions d’euros TTC, le département assure les terrassements, les traitements de sols et de voiries, les travaux de génie écologique, les plantations, le mobilier et les structures en bois.

Concernant l’observatoire et la Maison des insectes, c’est la Communauté d’agglomération des deux rives de Seine (CA2RS) qui assure la maîtrise d’ouvrage pour environ cinq millions d’euros. Implantée sur une entrée naturelle depuis la ville, la Maison des insectes est située en léger retrait de la bande active, transition entre milieu urbain et milieu naturel. Destinée à accueillir le public et des scolaires, la Maison des insectes mettra en œuvre des actions pédagogiques axées bien évidemment sur ces petits êtres vivants, mais aussi sur l’environnement.

Une partie de cette espace sera d’ailleurs réservée à l’Office pour la protection des insectes et de leur environnement (Opie). La Maison des insectes, dont le gros œuvre est maintenant achevé, est conçue comme un espace sombre et intégré dans le paysage. Développée sur un seul niveau, l’articulation de ses volumes est constituée d’une charpente de bois apparente.

L’ouverture du Parc du peuple de l’herbe est prévue pour l’automne 2016. Les travaux d’une autre de ses composantes, l’observatoire, devrait débuter la semaine prochaine. Situé, lui, au cœur du Parc, il offrira « de part sa position en pivot, une vue sur la prairie, les étangs, mais aussi sur la Seine et les coteaux. » Afin de « renforcer la biodiversité et multiplier les ambiances paysagères », la topographie du parc devrait être « légèrement retravaillée ». Lors de la visite organisée la semaine dernière, l’association citoyenne ASAEECC s’est dite surprise de retrouver « des pousses » sur des « arbres pourtant arrachés. »