Frédéric Spangenberg fidèle à ses convictions écologiques

Le maire adjoint de Triel-sur-Seine a exprimé son opposition à plusieurs projets de construction de routes en vallée de Seine, qui impacterait le trafic.

Candidat aux dernières élections municipales à Triel-sur-Seine, Frédéric Spangenberg avait finalement rejoint la liste du maire sortant, Joël Mancel (DVD), au second tour. De sensibilité de gauche et « membre d’une association de défense de l’environnement », il est aujourd’hui adjoint au maire délégué au développement durable et à l’environnement.

Il y a quelques jours, c’est en précisant ce titre qu’il s’est exprimé sur le site de l’association ADIV-Environnement, pour maintenir son opposition aux différents projets « qui, mis bout à bout, réalisaient la jonction entre l’A 15 et l’A 13 ».

Contestant la construction du pont de Triel qu’il juge « sur-dimensionné », les projets de requalification sur la RD 30/RD 190 et de construction à Achères (le pont, Ndlr), Frédéric Spangenberg estime que ses projets de « pseudo bouclage de l’A 104 » multipliera à terme le trafic intra muros des villes concernées : Andrésy, Carrières, Chanteloup, Triel, Verneuil, Vernouillet et Chapet.

Joel Mancel (DVD) dit respecter « la liberté de pensée » et donc celle de son équipe municipale « composée de plusieurs courants et de positions différentes », mais estime ici que son adjoint s’est exprimé « à titre tout à fait personnel » et qu’il n’engage en « aucun cas » l’équipe municipale de Triel.

Concernant le pont de Triel, le premier magistrat de la commune dit avoir des garanties écrites de l’ancien président du conseil départemental des Yvelines (Alain Smitz, UMP) expliquant qu’il « ne sera pas utilisé pour l’A 104 ». Le maire admet également que si cela se faisait, les véhicules seront plus nombreux en ville et qu’alors il pourrait intervenir.