Un contrat contre les inégalités

A travers la signature d’un nouveau contrat de ville, quatre quartiers à Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Limay vont bénéficier d’un encadrement et de financements particuliers.

Le nouveau contrat de ville du Mantois a été signé la semaine dernière dans les locaux de la Communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines (Camy). Il prévoit l’accompagnement, de 2015 à 2020, de quatre quartiers : Le Val fourré à Mantes-la-Jolie, le Domaine de la vallée et les Merisiers-plaisances à Mantes-la-Ville, le Centre-Sud à Limay.

Depuis une trentaine d’années, les contrats de ville lient l’Etat, ses institutions et les collectivités locales, dans les secteurs les plus défavorisés. Au total, 32 000 habitants sont concernés dans le Mantois. Ils vivent dans l’une des zones « prioritaires » identifiées lors de la réforme de la Politique de la ville de 2014.

Au delà d’un simple contrat, il s’agit d’une feuille de route, qui vise à améliorer les conditions de vie de ces quartiers. Les objectifs sont fixés pour 2020, ils sont axés sur trois piliers : l’économie, la cohésion sociale et l’urbanisme.

A Limay, des projets concrets financés

La demande faite par la commune de Limay pour intégrer ce contrat de ville a été acceptée quelques jours seulement avant cette signature officielle. « L’un des buts est que les gens se sentent bien dans un cadre de vie rénové, explique Eric Roulot (PCF), le maire. Parmi nos projets en urbanisme on compte par exemple la rénovation du Centre Commercial de la Source, la déconstruction et reconstruction de l’école Jean Zay. »

« Il y a 24 ans, trois personnes trouvaient la mort à Mantes-la-Jolie, dans une quinzaine périlleuse qui a longuement marqué le territoire, commente Pierre Bédier (LR, ex-UMP), président du conseil départemental des Yvelines. Aujourd’hui c’est un lointain souvenir. La politique de la ville : ça marche. Mais il y a encore beaucoup à faire ! »

Comme lui, 22 représentants politiques et institutionnels, des bailleurs sociaux à Pôle emploi, ont apposé leur signature au contrat. Le nerf de la guerre reste cependant l’aspect financier. Pour le moment, les enveloppes dédiées aux différents projets ne sont pas totalement tranchées. Une commission établira bientôt le protocole à suivre.