Le cambrioleur s’introduit dans leur chambre

Mercredi, un peu après minuit, un couple a été réveillé par un homme qui est entré dans leur chambre en allumant la lumière. Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné le voisin cambrioleur à une peine d’un an de prison dont six mois ferme.

Un couple de Limayens a eu une sacrée frayeur mercredi. Peu après minuit, ils ont été réveillés par la lumière de leur chambre, allumée par leur voisin qui été venu les voler. L’affaire, parue chez nos confrères du journal Le Parisien, a été racontée lors de l’audience qui s’est tenue au tribunal correctionnel de Versailles, vendredi. A la vue du voleur, le concubin a dit s’être lancé à sa poursuite pieds nus, avant de perdre sa trace plusieurs mètres plus loin. En effet, l’auteur des faits avait réussi à rejoindre son domicile situé dans le même quartier. Dans sa fuite, il a abandonné son butin à savoir, un ordinateur portable, deux montres ainsi que des lunettes de soleil.

Dans le cadre du procès, la victime a déclaré qu’elle venait tout juste de s’installer. Or, des voisins lui auraient indiqué qu’il était connu pour être un voleur. Après avoir donné l’information aux policiers, ces derniers ont poursuivi les investigations en ce sens. Durant sa garde à vue, le suspect aurait avoué les faits aux enquêteurs du commissariat de Mantes-la-Jolie. Egalement, l’homme n’en était pas à son coup d’essai. En effet, son casier judiciaire serait déjà impacté par sept condamnations. Selon le journal le Parisien, l’homme déséquilibré aurait perdu la raison après sa première incarcération. Sous traitement, il aurait indiqué qu’il ne prenait plus ses médicaments depuis plusieurs semaines et ce, sur les conseils d’une connaissance. L’expert psychiatrique dépêché pour effectuer un bilan de son état a soutenu qu’il avait bien conscience de ses actes aux moments où il les a commis.

Son avocate a soutenu lors de sa plaidoirie qu’il ne s’agissait pas d’un homme dangereux. Quant au procureur, celui-ci a demandé deux ans de prison dont un avec sursis. Finalement, le tribunal l’a condamné à une peine d’un an de prison dont six mois ferme, une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de fréquenter leur rue.