Bruno Mendes Da Silva, l’ambition de la jeunesse

Jeune entrepreneur issu de Limay, il a lancé son entreprise à l’âge de 23 ans. Une réussite qu’il dit devoir à son ambition, et à celle de ses parents qui lui ont montré la voie à suivre.

C’est par une belle et fraîche journée de ce début d’hiver que nous attend Bruno Mendes Da Silva, 25 ans, grand gaillard, en costume haut de gamme et sourire aux lèvres, devant l’un des véhicules « verts » de sa société. Originaire de Limay et issu d’un milieu difficile, il est en effet devenu entrepreneur il y a 2 ans. Né au Portugal et arrivé à l’âge de 4 ans dans le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, Bruno a été marqué par une éducation familiale ambitieuse. Ce qui lui a permis de développer son entreprise parisienne de transport et location de voitures électriques de luxe.

A 17 ans, après avoir raté son Bac, un véritable électrochoc, le Limayen stoppe son envie d’être basketteur professionnel alors qu’il joue à Roanne, dans la Loire. À la suite de cette décision il entre au lycée Notre Dame les Oiseaux à Verneuil-sur-Seine, pour un BTS commerce. S’en suit l’accession à une grande école de commerce parisienne où il bénéficie d’un apprentissage au monde des affaires. Lors d’un échange scolaire le jeune entrepreneur part en Chine pour 6 mois.

« Je suis arrivé à 11 heures du matin, j’ai cru qu’il était minuit », faisant allusion au « smog » chinois, brume épaisse créée par la pollution, Bruno s’alarme : « J’ai été frappé par la pollution, on n’aurait jamais accepté d’en arriver jusque-là en France ». Avec ce voyage déterminant, il s’ouvre au monde, découvre une culture et un mode de vie différents. Rentré en début d’année 2013, il se lance pleinement dans son rêve entrepreneurial : allier le luxe et l‘écologie. « J’ai élaboré un business plan de 45 pages, et, le 31 janvier, je participais à une soirée d’investisseurs à Paris ». Il s’y fait remarquer plus pour l’aspect haut de gamme des véhicules que pour leur moindre pollution.

Il entame la tournée des banques pour amasser suffisamment de capitaux et décroche des rendez-vous au culot. Cependant, il n’est pas toujours facile d’avoir des prêts quand on est jeune et porteur d’un concept d’avenir : « C’est génial ! Mais on ne va pas pouvoir vous financer. Vous êtes jeune », lui répond ainsi une conseillère. Face à ces refus, il investit son propre argent et celui de ses deux associés. Greenlux car est née.

Deux ans plus tard, son travail a payé puisque les médias parlent du chef d’entreprise, les célébrités sont séduites par le concept et répondent présent. « On a réussi à avoir des clients prestigieux. Je peux dire qu’on a démarré fort ». Cette dynamique est toujours d’actualité, avec le lancement d’une application pour smartphone et l’ouverture d’une antenne outre-Atlantique. C’est avec cette ambition sans limite que le natif de Limay souhaite apporter une nouvelle vision dans le paysage politique du département. « J’ai toujours été proche de la politique », nous confie-t-il. Avec sa personnalité, Bruno Mendes Da Silva pense « apporter une réflexion nouvelle sur les grands travaux ».