Quand les oppositions paient la désunion

Les conseillers municipaux d’opposition avaient fait leur entrée dans les conseils communautaires lors des dernières élections municipales, ils seront fort peu dans celui de la communauté urbaine.

Les places sont chères pour devenir l’un des 129 élus à la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSO) qui naîtra au 1er janvier en vallée de Seine. Lors des votes qui se déroulent actuellement dans chacun des conseils municipaux des 73 communes concernées, toute désunion se paie chèrement.

A Mantes-la-Jolie, la majorité municipale LR a eu la désagréable surprise d’avoir un élu de moins que les 10 prévus, le communiste Marc Jammet ayant apporté sa voix au groupe Ensemble pour une gauche citoyenne. Avec l’élu du groupe socialiste, ils seront donc deux opposants municipaux à l’assemblée de GPSO.

Mais, dans la majorité des cas pour l’instant, comme à Mantes-la-Ville ou à Verneuil-sur-Seine, les différends entre groupes d’opposants ne leur ont permis de n’avoir qu’un seul élu communautaire. La présence des oppositions municipales risque donc d’y être bien plus limitée que dans chacune des assemblées de six intercommunalités qui fusionnent en fin d’année.