L’industrie n’a pas dit son dernier mot

Les directeurs de trois géants industriels de la vallée de Seine, Renault, Airbus et Calcia, sont venus exposer en décembre leurs projets aux chefs d’entreprise du Mantois. Recrutements, investissements, ils ont fait montre d’un prudent optimisme, tout en déplorant d’importantes difficultés pour recruter localement.

Renault : 100 millions d’euros et des embauches à Flins-sur-Seine

Airbus prépare Ariane 6 aux Mureaux

Calcia compte sur sa nouvelle carrière

Pas facile de recruter en vallée de Seine

Les trois directeurs venus exposer l’avenir de leurs sociétés aux patrons du Mantois n’ont pas caché leurs difficultés à embaucher localement.

L’industrie n’attirerait-elle plus ? « Nous n’arrivons pas à pourvoir certaines compétences, comme technicien de maintenance ou manager de production, s’est ainsi ému devant les entrepreneurs du Mantois Olivier Talabard, directeur de l’usine Renault. J’ai des difficultés à trouver des gens qui accepteraient de rentrer en CDI dans le groupe Renault. » Le discours est identique du côté d’Airbus. « Nous renouvelons chaque année une partie de nos effectifs, 100 à 150 salariés, a rapporté son directeur Hugues Hemont. Ce sont principalement des ingénieurs, mais aussi des techniciens et ouvriers spécialisés, avec les mêmes difficultés que M. Talabard. » Alors, pour le directeur de Renault Flins, il faut former davantage, alors que le Mantois compte 11 % de chômeurs : « Peut-être que nous cherchons mal, que Renault n’attire plus, mais il n’y a pas que ça. Retrouver un peu d’amour pour ces filières industrielles passe par de la formation et des filières d’apprentissage. »