Quand la pub habille les véhicules municipaux

Pour financer voiture ou minibus, ces mairies font appel aux entreprises. Alors qu’ Epône inaugure la formule avec un minibus, le maire de Mézières-sur-Seine renouvelle son contrat existant.

La pratique est encore rare en France, mais elle se propage en vallée de Seine. Elle comptera en effet prochainement deux mairies ayant choisi d’afficher de la publicité sur un des véhicules destinés aux services municipaux : Mézières-sur-Seine, pionnière dans le département, sera rejointe dans quelques semaines par Epône.

« C’est susceptible de faire des économies à la commune, pourquoi nous en passerions-nous ? », expliquait ainsi en septembre 2015 l’édile épônois, Guy Muller (LR). Contre le financement pour trois ans d’un minibus de neuf places destiné aux jeunes comme aux seniors du centre de loisirs, soit un investissement d’environ 20 000 euros, le véhicule affichera des publicités pour les entreprises contributrices.

« Nous l’avons renouvelé car c’est entièrement financé par la publicité, indique de son côté Jean-François Fastré (DVD), le maire de Mézières-sur-Seine, de cette mesure adoptée sous le mandat de son prédécesseur. C’est une opportunité : la commune n’a à payer que l’essence, les réparations et l’assurance. » Dans sa commune, qui vient de renouveler son contrat avec une régie publicitaire francilienne spécialisée, le Renault Kangoo est utilisé par tous les services.