L’aménageur public « devra se transformer ou mourir »

Devenu président de l’Etablisssement public du Mantois Seine aval, le Mantais Pierre Bédier (LR) envisage d’importants changements d’ici « quatre ou cinq ans ».

C’est par une interview donnée au journal spécialisé Le Moniteur que Pierre Bédier (LR), président de l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa) depuis décembre dernier, a indiqué vouloir soit son évolution, soit sa fermeture.

Le président du conseil départemental des Yvelines le justifie par la création de la nouvelle communauté urbaine de la vallée de Seine, Grand Paris Seine & Oise (GPSO) *, dont il est également vice-président chargé des grands projets. « La logique veut donc que l’Epamsa ferme ou se transforme dans les quatre ou cinq ans qui viennent, après avoir achevé ses opérations dans les meilleures conditions financières possibles, estime l’élu mantais dans les pages du Moniteur. La fermeture est la solution extrême alors que la transformation aurait plutôt la faveur de l’Etat. Mais est-ce pertinent ? »

Chargé à sa création, en 1996, de coordonner les rénovations urbaines, puis l’Opération d’intérêt national (OIN) depuis 2007, l’Epamsa est une émanation de l’Etat. Depuis octobre 2014, Pierre Bédier et nombre d’élus locaux, mécontents de la gouvernance de l’aménageur décidée par l’Etat, en boycottaient le conseil d’administration.

* GPSO est issue de la fusion, le 1er janvier 2016, de six intercommunalités de la vallée de Seine, de Rosny-sur-Seine à Conflans-Sainte-Honorine. Elle est responsable de nombreux services publics, de l’entretien des routes au ramassage des déchets en passant par l’approvisionnement en eau potable.