Triste dénouement après la disparition de Sébastien

Le corps du jeune homme de 21 ans, qui avait disparu en sortant de discothèque le 23 octobre au petit matin, a été retrouvé dans la Seine vendredi matin.

Sébastien Winterflood est décédé. Plus les jours passaient et plus l’espoir de retrouver le jeune plombier vivant s’amenuisait. Disparu il y a 15 jours en sortant de discothèque vers 5 h du matin, son corps a été retrouvé vendredi matin sur l’île l’Aumône, à Mantes-la-Jolie.

Cet habitant de Boinville-en- Mantois de 21 ans, décrit par Le Parisien comme « un passionné de football » était sorti le samedi 22 octobre au soir, avec des amis à la discothèque Diamond club, située sur l’île de Limay. Alcoolisé, il avait été évacué de l’établissement par les vigiles après une altercation, vers 5 h du matin.

Quand ses parents et ses proches signalent sa disparition le dimanche au matin, les policiers constatent que sa voiture n’a pas bougé du parking et que ses affaires sont restées au vestiaire.
Des avis de recherches sont placardés un peu partout par ses proches, des appels sont aussi lancés sur les réseaux sociaux et très vite relayés par la presse.

Seul un automobiliste a expliqué « avoir vu le jeune homme courir à toute vitesse sur le pont de Limay ». Un important dispositif de recherche s’est alors mis en place. Hélicoptère, chiens, bateaux et plongeurs ont ratissé les berges très difficiles d’accès de l’île de Limay (2,5 km de périmètre, Ndlr), jusqu’à retrouver son corps près des terrains de tennis de l’île Aumône. Une autopsie, pratiquée cette semaine, devrait permettre de déterminer les causes de sa mort.

TUne mère en colère

Suite à la découverte du corps de son fils vendredi, Véronique Winterflood, la maman de Sébastien a tenu a réagir à chaud, via son compte Facebook. Dans un texte publié dimanche matin, elle fustige l’attitude des amis de son fils qui « ont voulu se dédouaner en le recherchant sans fin durant 12 jours, mais c’est avant qu’il fallait réagir ». Elle poursuit : « J’espère de tout mon cœur […] que vous allez enfin finir vos conneries ».

Si elle affirme toujours attendre qu’ils « se présentent devant elle pour présenter leurs condoléances plutôt que fuir leurs responsabilités », cette mère endeuillée regrette que « lorsqu’on est ami et que l’on part à 15, on rentre à 15 […] et s’il y en a un qui dérape, à ses amis d’éviter ça ».