Quartiers populaires : quelles ambitions pour les jeunes ?

Si elle ne leur est pas facilitée, elle dépend aussi d’eux-mêmes, ont estimé les parents présents à une conférence dédiée à l’ambition des enfants de familles de quartiers défavorisés.

Au collège René Cassin, les familles chantelouvaises présentes à la dernière conférence de l’association Educacité, intitulée « Ces enfants de familles populaires qui s’autorisent à réussir », ont repris à leur compte le volontarisme et l’ambition prônés par les intervenants. « Ce n’est pas parce que l’on est issu de la banlieue que l’on ne peut pas réussir, comme disait Kery James », explique ainsi la présidente de l’association.

Pourtant, « le mépris social et les stigmates culturels qu’on impose aux familles des quartiers populaires » ne facilitent pas l’ambition, s’est indigné Pascal Diard, professeur et militant pédagogique invité à la conférence. « L’investissement des parents, je le trouve fondamental. C’est la première école de la vie » a indiqué Fatima, une mère chantelouvaise. « Les jeunes qui veulent réussir peuvent s’en donner les moyens », ont estimé d’autres parents à la sortie de la salle.