Un terrain synthétique pour sauver le club de foot de Villennes-Orgeval

Le club de football de Villennes-Orgeval a fait part de ses inquiétudes pour l'avenir à ses adhérents et bénévoles. Il souhaite un terrain synthétique pour pouvoir « jouer au football toute l'année ».

Le club de football de Villennes-Orgeval est inquiet pour son avenir, car il perd des joueurs et doit annuler des matchs en pagaille. Vendredi 13 janvier, une assemblée générale consultative était organisée pour en faire part aux bénévoles, licenciés et parents. Ses responsables ont exigé un terrain synthétique des élus locaux présents.

Le club compte près de 500 licenciés d’après son président Pascal Batisse, avec une « perte de 10 % » depuis 2015 « due au fait que 264 séances d’entraînement et 58 matchs ont été annulés l’année dernière ». Il estime que ces annulations sont « essentiellement dues aux conditions climatiques » qui rendent « les terrains impraticables ».

Problématique supplémentaire : les terrains stabilisés, sur lesquels « 80 % des jeunes s’entraînent » actuellement, ne seront plus autorisés par la fédération que jusqu’à la catégorie U13, à partir de 2018. « Comment allons-nous continuer à œuvrer et faire évoluer les enfants de toutes les catégories ? », a-t-il donc demandé aux près de 120 personnes présentes à la réunion.

Les responsables du club de football exigent donc un terrain synthétique « pour jouer au football toute l’année » des municipalités de Villennes-sur-Seine, d’Orgeval, de Médan et de Morainvilliers, soit « 65 % » des licenciés. Dans l’assemblée, Yannick Tasset (LR) et Fabienne Devèze, respectivement maires d’Orgeval et de Morainvilliers, ont souligné le manque de moyens empêchant cette réalisation.

Le seul engagement de la soirée est venu de Jacquy Touaty, adjoint aux sports de Villennes-sur-Seine : « Je peux annoncer que […] le maire de Villennes (Michel Pons, DVD, Ndlr) a signé une commande de 11 500 euros pour faire une étude pour ce terrain synthétique. » D’après lui, « le terrain synthétique est prévu pour juin 2018, pour qu’il soit opérationnel en septembre 2018 ».

Fabienne Devèze, elle, a regretté « la tonalité de la discussion », une partie du bureau et du public accablant les élus. « Il y a aura quelqu’un de la commune qui participera », a-t-elle toutefois assuré d’un éventuel groupe de travail destiné à réaliser un terrain de football en pelouse synthétique. Un soutien financier pourrait aussi être apporté par le député de la circonscription, David Douillet (LR), s’il était réélu.

« Je lui ai demandé qu’il puisse octroyer en partie, une de ses réserves [parlementaire] pour, le cas échéant, la création d’un terrain synthétique », a ainsi indiqué au public Karl Olive (LR), le maire de Poissy et vice-président délégué à la politique sportive de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO). Aussi ex-président du club de football, il est passé en coup de vent pour «  apporter [son] soutien » entre « deux inaugurations ».