Pourquoi l’arrivée de réfugiés crée-t-elle un climat de suspicion ?

L’association Accueil réfugiés 78 espère diminuer les appréhensions par la découverte de l’autre.

« C’est tout le travail de notre association de réduire la distance qu’il y a entre ces populations-là et les populations qui accueillent malgré elles », explique Denis Allard, bénévole de l’association.

La Matinale LFM a reçu Denis Allard, bénévole de l’association Accueil réfugiés 78, venu exposer la situation des réfugiés dans les Yvelines. Jeune, composée principalement d’habitants de la région, cette association humanitaire locale lutte contre l’exclusion des réfugiés.

Elle le fait par « l’apprentissage du français, les relations humaines, l’écoute, l’accompagnement, l’organisation d’activités sportives, artistiques ou culturelles », explique Denis Allard, l’un de ses bénévoles.La distance entre refugiés et habitants contribuerait, selon lui, parfois a créer un climat de suspicion : « C’est tout le travail de notre association de réduire la distance qu’il y a entre ces populations-là et les populations qui accueillent malgré elles ». Il déplore également l’impossibilité pour eux de travailler (tant que la demande d’asile n’est pas validée, Ndlr) : « La plupart du temps, ils ne parlent pas français, n’ont rien à faire, n’ont pas le droit de travailler de par la loi, et du coup, se trouvent en déshérence. »