Quel avenir pour le bac ?

Le mois dernier, le conseil municipal de Guernes, qui finançait à hauteur de 15 000 euros l’équipement, a renoncé à sa participation. Du côté rosnéen, il a été décidé lors du dernier conseil municipal, de fixer un prix unique de deux euros.

Du mois de mai jusqu’à l’automne, du vendredi au dimanche, le bac assure la traversée entre Rosny-sur-Seine et Guernes depuis 2013 et était financé par les deux communes. Mais le mois dernier, le conseil municipal de Guernes, qui finançait à hauteur de 15 000 euros l’équipement, a renoncé à sa participation, le mettant en péril. Du côté rosnéen, il a été décidé, lors du dernier conseil municipal, de fixer un prix unique de deux euros.

« L’idée c’était de le sauver, il ne fallait pas que le tarif soit dissuasif » constate Pierre-Yves Dumoulin (LR), adjoint rosnéen mais également vice-président de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise en charge des déplacements, de la mobilité et des transports. La municipalité envisage également « d’ouvrir le bac à des entreprises pour une privatisation en semaine ».

Sur le long terme, « deux possibilités » sont à l’étude pour le bac : « Soit on le passe à l’intercommunalité, qui gère déjà la partie juziéroise du bac entre Juziers et Aubergenville, soit on l’intègre dans le plan global du programme de Seine à vélo (visant à développer le cyclotourisme et prévu pour 2020, Ndlr). »