Catherine Arenou ne veut pas rendre les 18 000 euros demandés par l’Etat

Le 3 août dernier était notifiée aux maires l’annulation des crédits politique de la ville. En plus de faire une croix sur 25 500 euros, la municipalité doit rembourser la somme reçue en 2016.

« Je suis écoeurée. » Depuis le début du mois d’août, Catherine Arenou (DVD), l’édile chantelouvaise ne digère pas l’annulation nationale de 46,5 millions euros de crédits dédiés à la politique de la ville du budget 2017 de l’État, notifiée aux élus le 3 août dernier. Au total dans le Département, 375 000 euros ne seront pas versés.

A Chanteloup, ce sont 25 500 euros que la mairie ne touchera pas pour le dispositif Sports Passion. Plus surprenant, elle doit également rembourser la somme de 18 000 euros perçue en 2016. « Je ne les rendrai pas, l’État doit justifier ce remboursement, argue Catherine Arenou. Si on nous l’avait annoncé pour le 1er janvier 2018, on aurait pu anticiper. Là on part à la chasse aux économies de bouts de chandelles. » D’autres villes, à l’instar de Carrières-sous-Poissy et Les Mureaux sont concernées.

Car elle l’assure « le dispositif va continuer car ces projets ont des vrais résultats. On fera des choix, les 25 500 euros je ne les ai pas. » Par le biais de l’association des Maires villes et banlieues de France, dont elle est vice-présidente, elle a également écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron, signée par 80 maires. Sans réponse pour l’instant.