Deux mois de sursis requis contre un brigadier-chef

Il comparaissait le 18 septembre devant le tribunal de Versailles. Il lui était reproché d’avoir donné un coup de poing à un suspect menotté lors d’une garde à vue.

Lundi 18 septembre, un brigadier-chef de la sûreté urbaine du commissariat de Mantes-la-Jolie comparaissait devant le tribunal de Versailles nous indique L’essor de la Gendarmerie Nationale. Deux mois d’emprisonnement avec sursis ont été requis.

Il lui était reproché d’avoir donné un coup de poing à un suspect d’une quarantaine d’années menotté lors d’une garde à vue le 8 mars dernier. Ce dernier avait menacé le policier de mort en faisant référence à Allah et avait refusé de répondre à ses questions.

« J’ai agi en état de légitime défense » a déclaré le fonctionnaire devant le tribunal, qualifiant le quadragénaire « d’apprenti-djihadiste ». Ce dernier purge actuellement une peine de 15 mois de prison pour outrages.

Ce n’est pas la première fois que le brigadier-chef fait parler de lui par son comportement : en 2016, il avait été suspendu trois mois par sa hiérarchie après avoir insulté et craché sur une gardée à vue soupçonnée de maltraitance animale, détaille le journal. Le jugement a été mis en délibéré au 16 octobre. Le policier concerné n’a pas été suspendu ni sanctionné par sa hiérarchie.