La décision ne passe pas. Alors qu’une battue aux sangliers devrait être organisée prochainement dans le coteau de Saint-Sauveur, certains riverains n’acceptent pas cette « destruction ». S’ils sont conscients de la présence des sangliers, eux prévoyaient une « battue blanche, afin de les effrayer et permettre aux plus jeunes de connaître la nature », explique Hervé Leseur, membre de l’association Bien vivre à Saint-Sauveur.
« A priori les chasseurs ont du mal à réguler la population de sangliers, il faut procéder à une étape un peu plus radicale. On ne veut pas prendre de risque », souligne Djamel Nedjar, adjoint en charge de l’aménagement du territoire. Pourtant, « il n’y a jamais eu de blessés, fait remarquer Hervé Leseur, mais il arrive que les sangliers abîment les pelouses ».
Pour l’élu, la polémique n’a pas lieu d’être : « On ne peut pas à la fois se dire en ville et donc ne pas avoir de chasse et avoir des problématiques d’habitation de secteur périurbain voire rural. A Saint-Sauveur, ils sont vraiment dans la nature. »