Cac : bientôt liquidés, les salariés en grève par dépit

Ils perdent leur travail à la fin du mois. Les huit salariés du Centre d'action culturelle Georges Brassens se sont mis en grève. La mairie dénonce une « prise en otage ».

La fin du Centre d’action culturelle Georges Brassens, remplacé au 1er janvier par un Espace Georges Brassens géré par l’association magnanvilloise les 4 Z’arts, est amère pour les huit salariés en CDI (deux contrats temporaires non renouvelés sont déjà partis, Ndlr) de l’association historique qui va entrer en liquidation. « C’est Pôle emploi pour tout le monde », ont-ils indiqué mercredi en conférence de presse.

Alors, s’ils n’ont « aucune revendication », précise Marie de Castro, déléguée du personnel et salariée du Cac depuis 26 ans, ils ont décidé de « sensibiliser mairie et usagers sur la situation des salariés ». Soutenus par le conseil d’administration de l’association, ils ont lancé jeudi une opération « Cac mort » par une grève de la gestion des locaux des associations et des studios de répétition, et affiché au Cac un long droit de réponse à la municipalité.

« Les méthodes de la mairie sont assez violentes et méprisables », estiment-ils en effet du non-renouvellement de la convention annoncé en juillet. « Face à cette prise en otage des associations, la Ville appelle l’association Cac Georges Brassens à se responsabiliser », a commenté la mairie mantaise par communiqué.