Enlevés et disparus, les déchets ne sont plus

Voies navigables de France a fait enlever les près de 200 tonnes de déchets accumulés sur la Seine. Mais avant même cette intervention, une grande partie des déchets avaient disparu.

Le ramassage de l’importante quantité de déchets bloquée au barrage de Méricourt a été lancé. Mercredi 7 février, comme il s’y était engagé, Voies navigables de France (VNF), qui gère les écluses, a fait venir un bateau équipé d’une grue et d’une pince pour enlever les 200 tonnes de déchets divers. Pourtant, avant même l’arrivée du bateau, une large partie des détritus avait disparu à la plus grande surprise des riverains.

« J’y étais lundi [5 février], il n’y avait plus rien et personne ne sait où c’est parti », témoigne, « écœuré », un habitant de Mousseaux-sur-Seine, venu constater de ses yeux cet océan de déchets. Aux nombreux médias qui l’ont interrogé au sujet de cette disparition, VNF dément avoir ouvert les écluses, hypothèse souvent émise.

« Les écluses n’ont pas été ouvertes, assure au Parisien Frédéric Alphand, directeur adjoint du bassin de la Seine à VNF. Mais nous avons une idée précise de ce qui s’est passé : les déchets se sont entassés en profondeur et ont été aspirés par le courant qu’ils ont remonté. Certains d’entre eux ont alors pu passer l’écluse. » Philippe Geslan (SE), maire de Méricourt, demande qu’une solution pérenne à ce problème récurrent soit trouvée.