Il avait terminé sa routine du soir. Depuis le début de l’année, un trentenaire profitait de la tombée de la nuit pour s’introduire dans les chambres de l’hôpital François Quesnay. Mais ses méfaits se sont arrêtés le 12 juin. Alors que ce toxicomane notoire allait quitter l’établissement de santé, un agent de sécurité le stoppe et décide de le contrôler. Il découvre alors un téléphone portable sur lui. Le smartphone appartient à une octogénaire hospitalisée dans le service gastro-entérologie du 6ème étage même si le mis en cause en revendique la propriété.
La police consulte alors sa base de données et découvre que le trentenaire fait l’objet d’une procédure distincte résultant d’un conséquent travail de recoupement et d’investigations transversales le ciblant : ainsi, il pouvait lui être reproché une douzaine de faits similaires pour la période allant de janvier 2024 à mai 2024, commis majoritairement au sein de l’hôpital de Mantes et d’autres établissements de santé du secteur.
Durant son audition, le voleur reconnait le vol du téléphone portable mais assure qu’il en était qu’à son coup d’essai. Il a donc rejeté toute implication sur les autres méfaits malgré les éléments à charge indiscutables comme des images de vidéoprotection. De plus, alors qu’il est interrogé, il profère des propos suicidaires qui déboucheront sur une expertise psychiatrique.
Celle-ci conclut qu’il est bien accessible à la sanction pénale. L’homme de 38 ans est donc déféré au tribunal judiciaire Versailles dans le cadre d’une comparution immédiate. Il écope finalement de 13 mois d’emprisonnement dont 4 mois de sursis probatoire pendant 2 ans.