Pancartes à la main, les parents des élèves du groupe scolaire Paul Verlaine de Chanteloup-les-Vignes ont marqué leur mécontentement lors de la matinée du 27 juin. En effet, dans cet établissement comprenant 17 classes – 5 en maternelle, 11 en élémentaire et une « unité pédagogique pour élèves allophones arrivants » (UPE2A) – et situé en REP+, doit voir la grande section de maternelle être dédoublée, après celle de CP et de CE1. Sauf que le professeur censé assurer cette classe n’est toujours pas arrivé, faute de recrutement.
« J’alerte l’académie depuis le mois de janvier et je n’ai toujours pas la garantie d’avoir ces deux postes supplémentaires. Les parents ont raison d’être en colère. Nous ne pouvons pas avoir des classes avec 28 élèves en REP » s’insurge Catherine Arenou, la maire chantelouvaise. En effet, d’après les prérogatives émises par Jean-Michel Blanquer lorsqu’il était ministre de l’Éducation, les classes en REP ou REP+ ne doivent pas dépasser les 14 élèves. « Le dispositif fonctionne, les premiers CP qui ont bénéficié du dédoublement sont maintenant au collège et les évaluations s’en ressentent positivement » poursuit l’édile.
Naoual Roussel, l’une des représentantes des parents d’élèves, rappelle que le dédoublement des grandes sections de maternelle avait déjà été reporté l’an dernier : « Nous attendons la réponse d’une commission de l’éducation nationale le 9 juillet. »