
Alors que les policiers circulent chemin des meuniers à Mantes-la-Ville, ils remarquent une Peugeot 2008 roulant avec un pneu crevé. Ils procèdent à quelques vérifications et découvrent que le véhicule est volé. Les forces de l’ordre décident donc d’intercepter la voiture dans laquelle se trouvent deux individus.
Un barrage est créé mais le conducteur monte sur le bas-côté pour l’esquiver, sans se préoccuper des effectifs qui devaient s’écarter rapidement de sa trajectoire pour ne pas être fauchés. S’en suit alors une prise en charge jusqu’à la rue de Rouen où le passager quitte le véhicule et prend la fuite à pied.
Quant au conducteur, il poursuit sa route toujours de manière effrénée mais finit par être bloqué par le mobilier urbain au niveau du centre commercial des Merisiers. Il descend donc du 2008 et prend ses jambes à son cou. Pour essayer de fuir la police, il s’allonge dans l’herbe le long d’un mur dans l’école des Plaisances mais se fait finalement surprendre. Toutefois, il essaye d’en découdre avec les fonctionnaires d’état et finit par être maîtrisé en étant tazé.
Durant son audition, le Mantevillois nie tout d’un bloc. Il n’est qu’une « innocente victime » qui était en train de « fumer un joint ». Il accuse les policiers de l’avoir frappé à plusieurs reprises sans raison alors qu’il voulait coopérer et, cerise sur le gâteau, ne conduit plus depuis sa suspension du permis de conduire.
À l’issue de la mesure de garde à vue, le jeune homme de 20 ans est déféré au tribunal de Versailles Pour ces faits et d’autres commis antérieurement (sous le coup d’un sursis de 8 mois de prison prononcé en décembre 2023) il passera cinq mois à l’ombre.