
Souvenez-vous : à la fin du mois de novembre dernier, la présidente d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, annonçait que « tous les voyageurs seront remboursés pour les jours de service non fait », dans le cadre du conflit social qui paralyse le réseau de bus Francilité Seine et Oise depuis plus de deux mois. Si les quelques 80 000 usagers impactés espéraient une compensation imminente, il n’en sera rien : l’établissement public chargé des transports pour la région a annoncé que la plateforme de demande de remboursement ne sera pas ouverte avant la fin du conflit social.
Autant dire que ce n’est pas pour tout de suite. La négociation d’un accord de substitution, suite au changement de prestataire survenu l’année dernière, a tourné au bras de fer ces dernières semaines. Si la nomination d’une médiatrice et l’assurance d’un service minimum avait redonné de l’espoir la semaine dernière, aucune éclaircie n’apparaît à l’horizon à l’heure où nous écrivons ces lignes. « Un service minimum est assuré, mais il ne répond pas aux attentes des Cergypontains, a déclaré Jean-Paul Jeandon, maire de Cergy-Pontoise et président de sa Communauté d’agglomération. Un accord sur les salaires, primes et conditions de travail est indispensable. J’ai sollicité un rendez-vous avec la médiatrice pour avancer ».