Trois jeunes poignardés aux abords du lycée Charles de Gaulle

Une bagarre a éclaté le 12 février entre quatre jeunes au niveau du Technoparc de Poissy. Trois adolescents, pensionnaires du lycée Charles-de-Gaulle, ont été blessés. Transportés à l’hôpital, leurs jours ne sont pas en danger.

L’incident s’est déroulé au niveau du rond-point Camille-Jenatzy, situé dans le Technoparc à Poissy. Une dispute a complètement dégénéré entre quatre jeunes puisque trois d’entre eux ont fini avec des blessures causées par une arme blanche au niveau des cuisses et des mains. Ces lycéens – pensionnaires du lycée Charles-de-Gaulle, établissement se trouvant dans cette ZAC – ont été amenés à l’hôpital de Poissy-Saint-Germain et leur diagnostic vital n’est pas du tout engagé. Quant au dernier, d’après le Parisien, il a été retrouvé au niveau d’Achères avec du sang sur ses vêtements et a laissé le couteau sur le lieu de la bagarre. Il serait déjà connu des services de police. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les faits qui ont amené la bagarre.

Les réactions ne se sont pas faites attendre. La maire pisciacaise, Sandrine Berno dos Santos, a tout de suite publié un communiqué sur ses différents réseaux sociaux. Elle a tout d’abord « adressé ses premières pensées aux victimes et à leurs familles », leur assurant qu’ils peuvent compter sur le soutien de la Ville. « Je veux aussi saluer la réactivité des forces de police dont l’intervention rapide a permis d’éviter un drame plus grave encore, ajoute-t-elle, ainsi que les sapeurs-pompiers rapidement sur place pour porter secours. » L’édile a demandé à la police municipale une vigilance accrue aux abords du lycée, afin d’éviter qu’un autre événement de ce genre se reproduise ­prochainement.

« Trop, c’est trop ! Face à ces rixes inadmissibles et à l’augmentation des agressions qui impactent tout le pays, il est urgent de prendre des mesures fortes contre la détention d’armes blanches par l’engagement d’un grand plan d’action national, sans délai, pour lutter contre ce phénomène dont on observe les ravages au quotidien. Il faut protéger nos enfants. » a-t-elle ensuite martelé. Un agacement que partage son prédécesseur Karl Olive qui a tout de suite proposé des solutions : « Je réitère la nécessité d’une réforme profonde des sanctions concernant la délinquance des mineurs. »

Le député de la 12ème circonscription désire réduire l’excuse de minorité de 18 à 16 ans, et d’engager la responsabilité des familles dès le premier délit. L’élu a notamment rappelé qu’il voulait retirer les aides sociales aux parents des mineurs condamnés : « La suspension ou la suppression des aides non obligatoires pour les jeunes de 12 à 17 ans, mesure que j’avais proposée lors de mon mandat de maire, doit être sérieusement considérée. »

Il a conclu en annonçant qu’il voterait pour la proposition de loi de Gabriel Attal visant à « restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents ». Celle-ci a été validée par l’Assemblée nationale le 13 février, par 125 voix contre 58. Le texte va être désormais transmis au Sénat.

Le député a conclu en indiquant que « le combat contre l’insécurité et la délinquance sous toutes ses formes d’une part, la sécurité de nos administrés d’autre part, sont une priorité du quotidien. Et je continuerai de m’engager de toutes mes forces pour lutter contre ce fléau. Je prendrai une initiative en ce sens dans les ­prochaines semaines. »