
Un jeune homme de 22 ans a été mis en examen le 14 mai, pour tentative de meurtre. « Il est soupçonné d’avoir ouvert le feu sur un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis), âgé de 25 ans, le 3 janvier 2025, à Trappes, après lui avoir tendu un piège bien ficelé », relate Le Parisien.
Revenons sur ces faits de janvier dernier. Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier 2025, à 2 h 30 du matin, le jeune homme qui vient de Montreuil se rend dans la rue Victor Jara, à Trappes, pour voir une jeune femme, avec qui il pensait discuter sur le réseau social Snapchat. Lorsqu’il arrive au pied de l’immeuble, il envoit un message à son flirt et elle lui répond de monter. Le jeune homme monte alors, mais très vite, il se rend compte que l’immeuble dans lequel il pénètre est désaffecté.
« Il a pris conscience qu’il y avait un souci et a décidé de rebrousser chemin », explique une source proche de l’affaire. Malheureusement pour lui, alors qu’il arrive dans le hall de l’immeuble, quatre personnes cagoulées et armées l’attendent. Les quatre individus donne l’ordre au jeune homme de leur donner ce qu’il a dans les poches. « L’un d’eux le saisit par le col de son manteau et l’autre lui arrache sa sacoche. La victime tente de se débattre mais il encaisse aussitôt un coup de crosse de fusil dans la mâchoire, avant de recevoir une balle dans la cuisse. Ses agresseurs le laissent sur place », précise Le Parisien.
Tant bien que mal, la victime parvient à prévenir les secours. « Le blessé par balle a reçu les premiers soins prodigués par les policiers de la Bac (Brigade anti criminalité) à leur arrivée sur place en attendant les pompiers et le Samu », écrivait La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines dans un article du 7 janvier 2025. Le jeune homme est ensuite conduit, avec un pronostic vital engagé, à l’hôpital Georges Pompidou (XVe arrondissement de Paris) où il est opéré et sauvé par l’équipe médicale. Les urgences médico-légales lui prescriront par la suite pas moins de 126 jours d’ITT (Incapacité totale de travail).
Ce sont les enquêteurs de la brigade des atteintes aux personnes de la DCT 78 (Division de la criminalité territoriale) qui mènent les investigations. « Ils travaillent sur la téléphonie et remontent les traces laissées par le compte Snapchat de la fausse jeune femme qui l’a attiré dans ce piège. L’adresse IP de ce compte renvoie à l’identité d’une famille de Saint-Cyr-l’École. L’étau se resserre autour de son jeune fils, qui est déjà incarcéré à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy », poursuivent nos confrères. Après les recherches effectuées, il a été prouvé que son téléphone portable a borné sur les lieux de l’agression, à la même heure. Ainsi, le mardi 13 mai, celui qui est soupçonné d’avoir tiré sur la victime, a été extrait de sa cellule et placé en garde à vue à Viroflay. Durant ses auditions il a refusé de parler. Et les perquisitions menées à son domicile n’ont rien donné.