L’ancien collège André Chénier de Mantes-la-Jolie doit devenir d’ici l’automne 2025 un « village » fait de chalets modulaires pour accueillir une centaine de mineurs non accompagnés. Afin de tenir ce délai, le Département avait déposé le permis de construire le 4 avril. Et alors que celui-ci était toujours en cours d’instruction, l’instance présidée par Pierre Bédier aurait débuté les travaux fin mai, ce qui a provoqué l’ire de la Mairie mantaise. Elle a alors engagé une procédure contradictoire le 22 mai, dénonçant « un mépris du droit inacceptable ». De plus, d’après elle, l’instance départementale aurait déjà réalisé des tranchées, abattu des arbres et installé du matériel lourd « sans aucune autorisation ».
La mise en demeure du Département par la Ville a donc conduit à l’arrêt du chantier le 6 juin. Si la position du maire de Mantes-la-Jolie Raphaël Cognet n’a pas changé, estimant qu’ « installer des mineurs aux parcours compliqués au Val-Fourré n’est pas une bonne solution », l’édile a tout de même déclaré dans un communiqué « être ouvert au dialogue ». Selon lui, ce type de structure mérite un « véritable travail de concertation » ainsi qu’une « vision à long terme ».