Le hip-hop et la funk s’invitent au Sax avec Sly Johnson

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À l’occasion de la sortie de son nouvel album « 55.4 », le rappeur Sly Johnson franchira les portes du Sax d’Achères, le samedi 18 mars prochain, à 20 h 30, dans le cadre de sa nouvelle tournée nationale.

L’ancien membre du collectif de hip-hop français Saïan Supa Crew, originaire des Hauts-de-Seine, présentera son quatrième projet solo aux inspirations funk, soul et jazz, sans oublier son appétence pour le beatbox et les musiques urbaines en général.

En première partie, c’est Mary May et son trio 100 % féminin qui sera chargée de lancer la soirée au Sax. Ses chansons fortes en émotion et sa présence scénique sauront, à n’en pas douter, retenir l’attention du public. Rendez-vous sur lesax-acheres78.fr pour réserver vos places, au tarif situé entre 5 et 16 euros.

La commune déboutée pour la suppression des aides communales pour les familles de mineurs délinquants

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Jeudi, le tribunal administratif de Versailles a validé la position de la Ligue des droits de l’homme. Les juges ont annulé la délibération du conseil municipal de Poissy qui autorisait l’édile local à suspendre, voire à annuler, les aides municipales allouées aux familles d’un mineur délinquant. Les juges ont estimé que « les conditions fixées par cette délibération sont trop imprécises et recouvrent un champ trop large. »

En effet, les faits reprochés pouvaient aller d’un simple rappel à l’ordre à la condamnation pour une infraction troublant l’ordre public. De plus, la durée de suspension n’était pas précisée dans cette délibération. La commune pisciacaise devra verser à la Ligue des droits de l’homme la somme de 1 500 euros de frais de justice en application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Un débat d’orientation budgétaire visant la stabilité

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Malgré l’ordre du jour – le débat d’orientation budgétaire – le conseil municipal de Limay du 6 mars s’est déroulé sans encombre. Peut-être grâce à l’absence d’un des membres de l’opposition glisse-t-on malicieusement au sein de l’équipe de Djamel Nedjar. « C’est une année compliquée pour équilibrer les comptes d’une mairie » assène d’emblée l’édile DVG limayen. Il doit faire face aux mêmes problématiques que les communes des alentours : comment réaliser un budget stable avec d’un côté l’inflation des denrées alimentaires, le désengagement progressif de l’État, la hausse du point d’indice et une estimation de la hausse des coûts de l’énergie de 900 000 euros.

Surtout que Limay a une spécificité : beaucoup de services fonctionnent en régie, c’est-à-dire que ce sont des employés communaux qui assurent des tâches comme la restauration scolaire, le nettoyage des bâtiments… « Cela nous permet de faire vivre une quarantaine voire une cinquantaine de familles et d’avoir un outil souple », détaille Monsieur le Maire. Par exemple, la commune travaille déjà sur le double-choix à la cantine pour la rentrée 2023 et déjà en test dans une résidence de personnes autonomes et dans deux écoles à partir du mois de mai.

Afin de contenir l’augmentation de la masse salariale – due également au glissement vieillesse technicité – Djamel Nedjar assure que systématiquement les départs – qu’ils soient volontaires ou non – feront l’objet d’étude afin de savoir s’il est opportun de les remplacer ou de trouver une organisation plus adéquate. La principale remarque provient de l’élu de l’opposition Sébastien Duprat qui aimerait voir plus de privatisation dans les services municipaux. « Moi je leur pose la question sur les solutions alternatives qu’ils proposent et surtout quels services à la population ils souhaitent fermer. Je leur fais remarquer aussi que la masse salariale représentait 68 % de dépense de fonctionnement en 2022 contre 67 % cette année », ajoute le maire.

Par ailleurs, il compte sur l’augmentation des recettes grâce à plusieurs leviers. Tout d’abord, l’évolution des bases fiscales dues à l’État et qui va voir les impôts locaux augmenter de 7,1 % sur toutes les communes. De plus, l’équipe municipale cherchera à obtenir plus de subventions de la part du département, ce qui permettrait de financer une nouvelle école. Toutefois, Djamel Nedjar refuse d’augmenter les taux de taxe foncière, contrairement à d’autres collectivités. « Notre taux (33,08%, ndlr) est déjà dans la moyenne dans les villes de même strate », analyse-t-il.

La ville ne sera pas non plus avare en projets puisqu’elle souhaite mettre en place un permis de louer dans le but de lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil. « Il nous faut forcément des moyens supplémentaires pour mettre en place les procédures » concède l’édile DVG. L’amélioration thermique des bâtiments est également à l’étude ainsi que la construction ou la réhabilitation d’équipements sportifs comme le Boulodrome en plein quartier politique de la ville de la chasse. Enfin, Limay aimerait renouer avec son passé viticole et agricole en entamant des travaux dans le parc des Célestins.

Le budget 2023 devrait s’équilibrer entre 25-26 millions d’euros en fonctionnement et aux alentours de 7-8 millions d’euros pour les investissements – des chiffres stables par rapport à l’année dernière – et sera voté lors du prochain conseil.

Mantes ne ment pas

À priori « l’affaire » de la caricature ne devrait pas avoir les conséquences dramatiques qu’ont eu les caricatures de CharlieHebdo. D’abord parce que les responsables musulmans de la ville et leurs fidèles sont des gens paisibles qui évitent les histoires et se tiennent éloignés de la politique. À chaque occasion tragique ils ont montré leur sens de la mesure et leur attachement à la France et à ses principes de liberté et de tolérance. Ensuite parce qu’une soirée potache et vulgaire n’a pas le retentissement d’un hebdomadaire connu pour ses provocations et ses transgressions…

Pour autant ce dessin nous dit beaucoup de choses et d’une gravité certaine. Premièrement il révèle l’immaturité d’un maire et d’une équipe qui utilisent un bien public, hautement symbolique, la Mairie, maison de tous, pour y faire des fêtes privées qui n’ont rien à voir avec leur mission. Qu’il y ait des débordements un soir de victoire électorale on peut le comprendre,mais pour un pot de départ !!! Deuxièmement elle nous dit l’obsession d’un fils à tuer le père.Qui avait entendu parler de monsieur Cognet avant que Bédier, décidément pas très inspiré pour un grand manipulateur,ne nous l’impose ?

Même les habitants de Limay ont oublié qu’il avait été un candidat balayé chez eux dès le premier tour et par deux fois. Ajoutons que quand on prétend obtenir des subventions du Département qui n’en a pas été avare ces quinze dernières années on évite, quand on a trois sous de jugeote, d’injurier celui qui le dirige. Troisièmement, et surtout,cela dénote l’irruption brutale des questions religieuses comme moyen électoral.

Le Curé qui est au premier rang des cérémonies patriotiques à la droite du maire ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait fait. La cession d’un des plus beaux terrains de la ville pour bâtir un temple évangélique, après avoir nommé 3 adjoints issus de ces mouvements. Il est maintenant clairement établi que Raphaël Cognet est à la manœuvre pour nous imposer une vision dévoyée de la laïcité qui n’est pas la nôtre pas plus qu’elle n’est celle de la quasi totalité des mantais.

S’attacher les fidélités des extrémistes religieux quelle que soit la religion,se présenter en héros d’un culte contre un autre,est l’assurance pour notre ville de retrouver la déliquescence et la violence des années 90. Déjà vigilant sur les magouilles de celui qui veut se présenter comme un prix Nobel de vertu,notre journal aura l’honneur d’être en première ligne pour combattre cette ­dangereuse et donc inacceptable dérive.

Bail du proche du maire par intérim : pourquoi l’affaire va faire pschitt

Les fins limiers d’un quotidien régional qu’on a connus plus inspirés et celui d’un hebdomadaire local à la diffusion homéopathique plus doué pour commenter les matchs de football de district que comprendre les enjeux politiques y compris locaux ont cru soulever la semaine dernière une sorte de Watergate à la sauce mantaise. Sidi El Haimer, maire par intérim, était censé avoir favorisé son beau-frère en lui signant un bail afin qu’il bénéficie de locaux municipaux pour y maintenir son entreprise.

Pour que les très lointains successeurs d’Émile Zola entrent en action par une sorte de « J’accuse » du 21eme siècle, il aura suffi que l’association Anticor dépose une plainte. Même les moins calés en droit savent qu’un dépôt de plainte n’est pas forcément suivi d’une action en justice et c’est heureux. Sinon, les délateurs de tous poils s’en donneraient à cœur-joie et les tribunaux n’en seraient que plus encombrés. Et que jusqu’à une condamnation définitive, chaque prévenu est présumé innocent. Anticor dénonce, c’est d’ailleurs son fonds de commerce. Les magistrats instruisent et condamnent le cas échéant. De là à relayer chaque action conduite par Anticor, il y a un pas que le quotidien régional francilien et l’hebdomadaire pro Cognet n’ont pas hésité à franchir.

Dans l’affaire présente, jugez plutôt. Le beau-frère de Sidi El Haimer louait pour son entreprise des locaux appartenant à la ville grâce à un bail arrivant à terme le 5 janvier 2022. Si les choses avaient été faites dans les règles, la mairie de Mantes-la-Jolie aurait dû renouveler son bail pour six ans, comme pour tout bail professionnel. Et compte tenu du délai de prévenance, l’opération aurait dû se faire alors que Raphaël Cognet était encore maire de Mantes-la-Jolie et n’avait pas encore démissionné de son poste, Sidi El Haimer n’aurait alors eu ni à connaître ni à agir dans cette affaire.

Seulement voilà, Raphaël Cognet ayant démissionné, celui qui était maire par intérim s’est retrouvé dans l’obligation de signer, sachant qu’en cas de refus, son beau-frère était parfaitement en droit de se retourner contre la ville, ce qui n’aurait pas manqué de sel. Tellement sûr de son fait, l’hebdomadaire mantais qui s’était risqué à raconter une fable digne des meilleurs romans d’espionnage en la publiant sur son site Actu 78 faisant passer un épisode par l’Afrique subsaharienne s’est ravisé. L’article a mystérieusement disparu de la toile.

La Gazette en Yvelines