Ils croyaient leur salle de prière proche d’aboutir, mais sont en procès pour demander une vente forcée de la propriétaire du pavillon qu’ils voulaient transformer en salle de prière. Les responsables de l’association El Fethe dénoncent sur leur blog « la manipulation » du président de l’autre association ayant un projet de mosquée, plus récent. « L’AMMS utilise tous les moyens pour entraver notre projet afin de continuer à emballer les fidèles pour ramasser un maximum d’argent », estime El Fethe de cette rétractation de la vendeuse, après signature de la promesse de vente d’un pavillon situé rue Jean Moulin, dans le quartier des Merisiers.
« La polémique ne nous intéresse pas », commente de ces accusations Abdelaziz El Jaouhari. Portant le projet de transformation de l’ex-trésorerie en salle de prière, l’AMMS est fort connue par son affrontement juridique et médiatique avec la mairie FN de la commune. Ce n’est pas le cas d’El Fethe, plus ancienne, en litige avec l’AMMS. Ses dirigeants n’ont toujours pas digéré « le détournement » de leur propre projet dans l’ex-trésorerie à la fin 2013 suite au choix de la maire d’alors, Monique Brochot (PS), de le confier à l’AMMS.