Le salon de la chasse revient

10 000 marques, 400 exposants, plus de 45 000 visiteurs : les chiffres du salon de la chasse et de la faune sauvage, organisé chaque année à Mantes-la-Jolie, témoignent de la popularité de l’événement. L’édition 2023 se déroulera au parc des expositions Michel-Sevin, du vendredi 24 au lundi 27 mars, et promet de nombreuses animations pour les passionnés avec un stand culture et chasse, un stand fauconnerie, du tir à l’arc, du ball-trap ou encore un espace dédié aux jeunes.

La restauration ne sera pas en reste avec de nombreux produits à disposition sur les différents stands. Le salon sera ouvert le vendredi de 10 h 30 à 18 h 30, le samedi et le dimanche de 9h à 18h30, et le lundi de 9 h à 17 h. Il faudra compter 15 euros par personne pour le pass 1 jour, et 25 euros pour 2 jours. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Toutes les informations sont à retrouver sur ­salondelachasse.com.

Une réunion d’information pour échanger sur le harcèlement scolaire

La prévalence du harcèlement scolaire chez les jeunes est plus que jamais inquiétante. La part d’élèves harcelés grimpe à 5,6 % au collège, et jusqu’à 12 % à l’école primaire, à en croire l’enquête réalisée par l’Observatoire international à l’école.

Afin d’échanger sur ce phénomène et tenter de trouver des solutions, la municipalité de Magnanville organise une réunion d’information et d’échanges, le vendredi 24 mars au Colombier de 19 h à 21 h. Seront notamment présents l’inspectrice de l’éducation nationale de la circonscription de secteur qui développera le programme pHARe, ainsi qu’un major de police, un agent de prévention et un référent scolaire, qui multiplie les ateliers auprès des collégiens et lycéens du territoire.

Toine Bourrat, sénatrice des Yvelines, sera également présente lors de cette réunion afin de présenter la loi du 24 février 2022, qui qualifie de délit le harcèlement scolaire. L’entrée est libre pour quiconque souhaitant participer. Pour plus d’informations, il suffit de ­contacter la mairie au 01 30 92 87 27.

Une plateforme de signalement pour les faits de maltraitance animale

La lutte contre la maltraitance animale et l’amélioration du bien-être animal sont des priorités pour l’équipe municipale carriéroise. Récemment labélisée « Ville amie des animaux », la commune vient d’ajouter un lien sur le site internet de la mairie (https://www.carrieres-sous-poissy.fr/animaux) pour signaler des faits de maltraitance animale.

Eddie AIT, l’édile de Carrières-sous-Poissy, précise dans un communiqué : « Chaque jour, un nombre important de chats, chiens et autres animaux souffrent et meurent dans les mains des personnes supposées prendre soin d’eux et les protéger. Les violences physiques ou psychologiques, la négligence et la maltraitance sont une réalité quotidienne pour de nombreux animaux. Leur seul espoir est qu’une personne bienveillante agisse avant qu’il ne soit trop tard. »

Siham Yara, Super Maman courage

« Bien avant que Kahyis naisse, j’ai eu un pressentiment » narre Siham Yara. Pourtant, tout le corps médical se montre rassurant, les pédiatres le disent éveillé et robuste et les infirmières acquiescent en ce sens. Mais au fur et à mesure que le temps passe, un retard de motricité apparaît et la jeune maman enchaîne les rendez-vous médicaux avec à chaque fois la même réponse : « Tout va bien, ne vous inquiétez pas, c’est un garçon et en général ils commencent à marcher plus tard par rapport aux filles ». L’un d’eux ajoute même qu’elle est trop aux aguets. Mais, un soir, lorsque son enfant place ses jouets de manière circulaire, elle fonce voir son médecin traitant. « À peine j’ai ouvert la porte qu’elle me dit : ton enfant a le regard fuyant, il va falloir que tu t’accroches et consulter les médecins des Yvelines pour obtenir un diagnostic » déplore la Muriautine.

Le combat commence, déjà ne serait-ce que pour confirmer le spectre autistique de Kahyis. Elle doit remplir un questionnaire énorme pour la PEDIATED et, une fois ce dossier déposé, « tu pries pour qu’il t’appelle car il y a peu de places. » Le coup de fil finit par arriver et son enfant est ausculté de la tête au pied. À la fin de la batterie d’examens, la sentence tombe : son fils de 4 ans est bel et bien atypique. En parallèle de cela, Siham avait déjà bien changé sa vie. Elle a arrêté de travailler grâce à une rupture conventionnelle pour devenir « le Uber de son enfant ». « En plus de la maternelle, alors que l’autisme n’était qu’une supposition, j’amenais mon fils au centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP, ndlr) où il effectuait des séances de rééducation » détaille-t-elle.

Après une deuxième dernière année de maternelle, la quarantenaire place son fils dans un ULIS – un dispositif qui offre aux élèves qui en bénéficient une organisation pédagogique adaptée à leurs besoins – où tout se passe bien jusqu’à la rentrée 2020. Peu avant les vacances d’hiver, l’équipe pédagogique lui signale que Kahyis semble fatigué et qu’il faudrait donc réduire son temps de scolarité. « Naïve, je dis ok sans réfléchir et je lui fais même débuter ses congés une semaine avant la date prévue. Et finalement lorsqu’il revient dans son établissement, il est noté que sur des demi-journées » fulmine la maman.

La goutte d’eau qui fera déborder le vase arrive peu de temps après. Alors qu’elle inspecte le carnet de correspondance de son fils, elle remarque un mot : « Bonjour, votre fils a été très agité aujourd’hui. Il a voulu manger le yaourt avant son déjeuner, nous n’avons pas cédé. » Pire encore, elle constate que le tupperware prévu pour le déjeuner de Kahyis est intact, tout est rangé à sa place, rien ne manque, même pas un petit pois. « Avant de faire une vidéo je demande l’autorisation à mon mari et je laisse éclater ma rage et ma tristesse » lâche-t-elle. La séquence devient virale et la Muriautine reçoit des tonnes de messages à travers le monde.

Cette expérience lui donne envie de monter son premier projet : « C’est quoi les bails », une association créée avec l’aide de Myriam – elle aussi maman d’enfants atypiques – ayant pour but de générer des rencontres entre parents afin de débattre des problématiques liées au handicap et ainsi rompre l’isolement. Les deux femmes ont déjà organisé deux débats où même le CCAS des Mureaux est venu prendre des notes.

Une autre mauvaise expérience liée à son fils – cette fois-ci chez le coiffeur – la pousse à envisager le second : l’extratypik, un salon de coiffure mobile pour enfant autiste. « Je me suis dit pourquoi cela n’existe pas. Alors j’ai réalisé un questionnaire pour mon étude de marché et j’ai obtenu beaucoup de réponses de parents. » dit-elle avec enthousiasme. Siham espère ouvrir les premiers créneaux de réservation en janvier. « Les structures spécialisées ont déjà hâte » conclue-t-elle.

Un adolescent traîné sous une voiture sur 500 mètres

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Vendredi soir, sur la route nationale à Limay, une Clio blanche souhaite éviter un ralentisseur et se déporte donc sur la voie de gauche. Ne vérifiant ni ses rétroviseurs ni ses angles morts, il percute une trottinette conduite par un adolescent de 17 ans. Le jeune homme est alors happé sous la voiture et son corps accroché au bas de caisse.

Finalement il finit par se détacher et le chauffard prend la fuite. Heureusement un témoin a assisté à la scène et prévient les secours afin de transporter le Limayen en urgence absolue à l’hôpital Percy de Clamart. Les policiers des Yvelines vont alors lancer des recherches sur la Clio mais le conducteur finit par se présenter au commissariat accompagné de son avocate. Il a été placé en garde à vue. Quant à l’adolescent, ses jours ne sont pas en danger même s’il devra se remettre de ses multiples fractures.

La Gazette en Yvelines