À quelques jours du début des JO (26 juillet au 11 août), durant lesquels SQY s’attend à accueillir 350 000 personnes, on ne peut pas dire que tous les hôtels du territoire saturent, loin de là visiblement à cette période. Pour certains, c’est le cas de manière contrastée. Comme par exemple, à Guyancourt, l’Ibis Styles Guyancourt-Versailles, situé en face du Technocentre. Dans cet établissement de 102 chambres, l’effet JO est surtout lié aux épreuves de golf, programmées au Golf national, se trouvant à 2 km à pied soit un peu moins d’une demi-heure de marche, du 1er au 4 août et du 7 au 10 août. Sur ces deux périodes, « on est complet à une chambre près », indique sa directrice, Gwladys Danerval, jointe par La Gazette.
Pour le reste de la durée des JO, « on n’est pas complets, comme toute les tendances parisiennes (une cinquantaine de % de taux d’occupation dans la capitale, Ndlr) et d’Île-de-France, confie-t-elle. On a des pics au moment d’épreuves comme le golf, mais autour de ces dates-là, on n’est pas complets, on est autour de 70 % de taux d’occupation. »
Elle ajoute que dans 65 % des cas à cette période, les réservations au sein de son hôtel sont celles d’une clientèle relative à l’organisation de l’événement. « Après, le reste, c’est plus de l’individuel, des spectateurs qui viennent voir les Jeux », poursuit la directrice, évoquant « principalement des réservations qui viennent de l’étranger : Américains, Australiens, Coréens, ça vient d’un peu partout ».
Pour les accueillir, l’hôtel mobilisera l’ensemble de ses équipes, à savoir 17 salariés en interne, plus une sous-traitance de 5 à 7 personnes pour le ménage. Tout du moins au plus fort des épreuves golfiques. « La consigne de base, c’était que tout le monde était mobilisé en cas de complet et rush non stop, explique Gwladys Danerval. Après, j’ai eu de la tolérance sur une semaine, sur la fin ou le début des JO, mais en cœur de JO, tout le monde est sur le pont. »
Non loin de là, le Greet hôtel de Voisins-le-Bretonneux, lui aussi, voit se fréquentation des prochaines semaines principalement conditionnée à la petite balle blanche. Et pour cause, cet établissement trois étoiles est même encore plus près des greens saint-quentinois. Comptez 25 minutes de marche (1,7 km) pour rejoindre le site.
Le directeur de l’hôtel, Amin Cheriqi, fait état de réservations complètes entre le 2 et le 7 août. Pas de délégations ou de personnes travaillant sur l’organisation des Jeux en revanche, l’établissement, qui compte 53 chambres, n’étant pas dimensionné pour. « On a uniquement des réservations en individuels » et ce pour « principalement le golf », assure-t-il. Les sept employés seront mobilisés pour accueillir les clients à cette période. Le directeur tempère toutefois l’effet JO pour son hôtel. « Pour nous, c’est dans le sens inverse, glisse-t-il même. L’année d’avant, par exemple, on avait des groupes de touristes, de tour opérateurs, qui n’ont pas réservé cette année à cause des JO. »
Les JO qui, lorsque l’on va dans les communes de l’agglomération plus éloignées des sites olympiques, ne se feraient que peu voire pas ressentir. À la tête d’un hôtel Première classe à Plaisir, Abdelaziz Ouferhat fait savoir que « c’est très calme ». « C’est peut-être par rapport au niveau des tarifs (80 euros par nuit HT en moyenne, Ndlr), on va revoir les tarifs prochainement », affirme le directeur de cet hôtel de 64 chambres.
Situés à proximité directe des sites de compétition, les hôtels comme l’Ibis à côté du Vélodrome, ou encore le Novotel du Golf national, ne nous ont pas répondu ou n’ont pas souhaité nous répondre avant la mise sous presse de notre édition.