Après la Juventus, le Benfica forme les jeunes Vernoliens

Le complexe sportif François Pons de Verneuil-sur-Seine accueillait un « training camp », du 15 au 19 avril dernier, proposé par des formateurs du club portugais du Benfica Lisbonne.

Ville de verneuil-sur-seine

Lorsqu’on évoque les meilleurs centres de formation de football au monde, on pense immédiatement à l’Ajax, au Barça ou encore, si on est chauvin, à l’Olympique Lyonnais. Pourtant, à la deuxième place du classement de ces usines à champions établi par l’Observatoire du football CIES, c’est un club portugais que l’on retrouve : le Benfica Lisbonne.

Joao Felix, Ruben Dias, Bernardo Silva… En 2023, le club lisboète comptait 85 joueurs issus de sa formation parmi les 48 principaux championnats du monde, et pas des moindres. C’est donc un événement pour les footeux en herbe de voir les éducateurs portugais débarquer à Verneuil-sur-Seine, pour un « training camp » d’une semaine à destination des 6-16 ans.

« Nous avions pendant longtemps le camp de préformation du PSG, nous avons de belles infrastructures, dans ce cadre là nous avons toujours été une pépinière de talents, se félicite Fabien Aufrechter, maire de la commune. Nous avons toujours eu des clubs qui venaient voir nos jeunes s’entraîner ». Il y a 2 ans, c’était le mythique club de la Juventus qui avait posé ses valises sur les ­terrains vernoliens.

En cette seconde semaine de vacances scolaires, 53 jeunes Vernoliennes et Vernoliens ont pris part aux entraînements dispensés par les coachs portugais, à coups d’oppositions, de défis techniques et de séances à la fois ludiques et sportives. « Officiellement, c’est d’abord des entraînements pour parfaire le niveau des jeunes et pour inculquer les valeurs du club », souligne le maire. Mais ces « training camp » permettent parfois aux éducateurs de repérer des talents qui sortent du lot : lors du passage de la Juventus, 3 jeunes vernoliens ont été détectés par les formateurs italiens, tandis que l’un d’entre eux a même pu aller plus loin dans le processus de formation de la Vieille Dame. Qui sait, peut-être qu’un nouveau Mattéo ­Guendouzi attend son heure.