La concertation publique de la maison d’arrêt reportée

Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, la Préfecture a décidé de repousser les réunions publiques concernant la maison d’arrêt de Magnanville qui devait avoir lieu du 10 juin au 26 juillet. Les futures dates seront communiquées ultérieurement.

La dissolution de l’Assemblée nationale a des répercutions locales. Le maire de Magnanville, Michel Lebouc, a tout de suite pris son combiné afin de s’entretenir avec le sous-préfet de Mantes-la-Jolie Jean-Louis Amat. Celui-ci lui a donc confirmé que la réunion publique concernant la maison d’arrêt était reportée. « Cette échéance me semble bien plus appropriée pour permettre au plus grand nombre de faire entendre leur voix lors de la concertation sur le projet de la maison d’arrêt. En lien avec les élus du territoire, les habitants et l’association TMCP, je proposerai de nouvelles actions pour réaffirmer notre opposition. Il faut nous préparer à être encore plus forts à la rentrée de septembre » a indiqué l’édile ­magnanvillois dans un ­communiqué.

Par ailleurs, la Préfecture a aussi communiqué en ce sens : « La période de réserve électorale qui précède l’organisation des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 conduit à reporter sine die la concertation préalable sur le projet de construction d’un établissement pénitentiaire sur la commune de Magnanville et la mise en compatibilité du PLUI de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise qui devait se dérouler du 10 juin au 26 juillet 2024. »