Un rodéo urbain neutralisé

Le soir du 18 juin, trois jeunes de Mantes-la-Jolie s’amusaient à effectuer un rodéo urbain avec autant de motocross dont une volée. Les policiers ont réussi à en interpeller deux qui ont écopé respectivement d’une peine de 4 800 euros d’amende et de 3 mois de prison avec sursis.

Le 18 juin aux alentours de 20h, alors qu’ils sont en contrôle routier rue du Commandant Boucher, les effectifs du commissariat de Mantes-la-Jolie perçoivent non loin d’eux des bruits caractéristiques de motocross pratiquant du rodéo dans des espaces boisés. Les forces de l’ordre se positionnent astucieusement afin de prendre en flagrant délit les fautifs. C’est alors qu’ils aperçoivent trois individus qui venaient de couper le moteur de leurs motocross. Deux d’entre eux sont interpellés – il s’agit de deux Mantais de 20 et 22 ans – tandis que le dernier larron arrive à se faire la malle à pied. Lors de la palpation d’usage, chaque mis en cause porte sur lui un couteau type « Opinel ».

Ils sont alors placés en garde à vue et les trois motocross sont saisies. Les recherches et vérifications d’usage font apparaître que la moto pilotée par le plus jeune est signalée comme volée et l’autre engin présente des numéros de série suspects.

En audition, les deux reconnaissent les faits. Le premier admet qu’il s’amusait à faire du rodéo sur une moto non homologuée tout en étant démuni des équipements de sécurité. Par ailleurs, il indique ne pas avoir eu conscience de représenter un danger pour lui-même ou autrui. Quant au second, il assure qu’il ignorait que la moto empruntée à un « ami » – dont il refuse d’indiquer le nom – était volée. À noter, que la somme de 398 euros était prélevée de son dépôt par la Direction générale des Finances publiques des Yvelines car celui-ci était redevable envers le Trésor Public.

À l’issue des mesures de garde à vue, les Mantais finissent par être déférés en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et ils écopent respectivement de 3 mois de sursis probatoire pendant 5 ans et de 60 jours amende à 80 euros, soit 4 800 euros. Les deux motocross – dont l’une neuve estimée à 4 900 euros – font l’objet d’une demande de destruction judiciaire, la troisième étant destinée à être restituée à son propriétaire légitime.