De l’espace abandonné au lieu branché

Ancienne résidence d’un héritier américain au début du XXème siècle, le château Vanderbilt est devenu le siège d’une société d’exploitation dans les années 1980. Il héberge aujourd’hui un pôle culturel et numérique, après avoir été à l’abandon pendant une décennie.

Dans la même avenue que son nouveau siège, situé dans les anciens locaux de GKN, la Communauté d’agglomération des deux rives de Seine (CA2RS) a soutenu le projet de réhabilitation du château Vanderbilt, réalisé par l’association caserne Éphémère.

Inhabités et inutilisés depuis une dizaine d’années, les 2 000 m2 de bâtiment et les 6 000 m2 de terrain ont été donnés à la CA2RS par l’ancienne société GSM. Cette donation s’est accompagnée d’une souscription publique lancée par la Fondation du patrimoine, afin de mettre en valeur le site. La région Île-de-France a financé une partie de la restauration (300 000 euros), tandis que la CA2RS et l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa) ont poussé à faire de ce lieu un projet culturel.

La restauration inaugurée cette semaine

Ce jeudi 28 mai, le château s’engage dans une nouvelle aventure. Après ses after-work aux consommations à prix très raisonnables, entre 2 et 4 €, la fabrique sonore et numérique inaugurera ses points restauration. Frédérique Magal et Rodolphe Gaudencio auront le plaisir de présenter ces nouveaux espaces autour d’un cocktail dinatoire, dès 18 heures.

Depuis la fin d’année 2014, le château Éphémère accueille des résidences d’artistes, essentiellement tournées vers l’art numérique sonore. Des ateliers sont régulièrement proposés, par des résidants ou le personnel du château, à des jeunes élèves comme à des séniors. Depuis le début de l’année, des soirées after-work sont également proposés tous les mois.

« Il n’y a pas forcément de DJ. En ce moment, l’idée est de présenter cette borne qui a été faite par nos soins dans le cadre d’un atelier au Point d’information jeunesse d’Andrésy. Ça consiste à insérer de la musique, et chacun peut intégrer un morceau », explique Sandra Sieradz, chargé de communication au château Éphémère.

Site internet : chateauephemere.org