Maison de l’emploi : une AG bien morose

Lors de son assemblée générale, les responsables de cette structure publique ont prévenu que les financements risquaient de manquer ces prochaines années, suite au désengagement de l’Etat.

La Maison de l’entreprise et de l’emploi (MDEE) du Mantois Seine aval agit sur les territoires de quatre communautés d’agglomération, dont celle de Mantes en Yvelines (Camy). La forte baisse des subventions de l’Etat, et donc l’existence même de cette MDEE, ont été beaucoup discutées lors de son assemblée générale, la semaine dernière. Les maisons de l’emploi ont pourtant été créées en 2005 par le gouvernement de l’époque. Elles sont cofinancées par les collectivités locales, et ont un triple objectif : anticiper les besoins d’un territoire en matière d’emploi, aider les entreprises à se développer, et accompagner l’insertion professionnelle.

« Le contexte budgétaire est compliqué : l’Etat a moins d’argent, les collectivités ont moins d’argent, a avancé le président du conseil d’administration et adjoint au commerce à Mantes-la-Jolie, Raphaël Cognet (UMP). Nous essayons de faire aussi bien, et si possible mieux, avec moins, que chaque euro dépensé soit un euro efficace. » Alors, cette année, la MDEE se recentre sur la confection de clauses d’insertion sociale dans les marchés publics.

Elle va également mettre l’accent sur sa fonction de guichet unique pour les entreprises, notamment par l’intermédiaire de la mutualisation du poste de directeur avec celui de directeur d’Inneos, la pépinière et hôtel d’entreprises de la Camy. En attendant, les élus espèrent que la future grande agglomération de 400 000 habitants en vallée de Seine garantira financièrement sa pérennité.