Centres de PMI : faire mieux avec moins ?

Le conseil départemental des Yvelines va engager une restructuration des centres de Protection maternelle et infantile (PMI). Certaines structures fermeront leurs portes, mais la collectivité souhaite continuer à « remplir » sa « mission » de la meilleure façon.

Nouvelle signalétique, espaces adaptés aux femmes enceintes et aux jeunes mamans accompagnées de leur enfant, le centre de Protection maternelle et infantile (PMI) de Chanteloup-les-Vignes se veut le témoin de la nouvelle politique départementale en matière d’accueil liée à la petite enfance et à la famille.

Le département des Yvelines doit engager des économies dans tous ses services, « y compris pour la PMI », a précisé le président du conseil départemental, Pierre Bédier (LR, ex-UMP), mercredi 10 juin au sein de la structure chantelouvaise. Malgré la logique d’économie budgétaire, le département veut poursuivre son action de service public.

« Nous allons installer des gros centres de PMI qui seront ouverts tout le temps à la population, explique Stéphanie Cosson, pédiatre et responsable de la protection infantile. Aujourd’hui nous avons plein de petits bouts de centres qui sont ouverts une ou deux demi-journées par semaine. » Plusieurs centres seront donc amenés à fermer prochainement, mais un accueil en continu devrait être assuré, du lundi au vendredi et parfois le samedi, dans les centres restés ouverts.

En début d’année, la CGT du conseil départemental annonçait alors que « 32 communes n’auraient plus aucun lieu de consultation. » Si aucun chiffre n’a pour l’instant été avancé concernant les fermetures des sites, le niveau de service devrait être « bien plus important qu’aujourd’hui », assure Sandrine Esquerré, coordinatrice de la mission PMI des Yvelines.

« Une réponse systématique, spécialisée, professionnelle » sera apportée aux femmes enceintes et à leurs enfants, depuis la naissance jusqu’à l’âge de six ans, dans les centres de PMI. Des informations concernant la contraception et la sexualité y seront également proposées dans le cadre de la « planification familiale », poursuit le docteur Sandrine Esquerré.