Vingt et un migrants ont séjourné durant deux jours dans l’hôtel Formule 1 de Conflans-Sainte-Honorine, le long de la N 184, après leur expulsion du campement parisien, situé sous le métro entre les stations La chapelle et Barbés. Pris en charge par le Samu social de Paris, ces migrants originaires du Soudan ou d’Erythrée ont été les seuls à avoir pris résidence dans les Yvelines, mercredi 10 juin, avant de rejoindre le Centre d’hébergement et d’assistance aux personnes sans abris (Chapsa) de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 11 juin au soir.
« Il y a une demande de prolongement de la part de la préfecture, mais c’est du jour au lendemain et c’est compliqué », précise Stéphane Delaunay, directeur de communication du Samu social de Paris. Depuis le 2 juin, jour de leur expulsion, les migrants sont accueillis dans différents types d’établissements ou aidés par des associations humanitaires. A Conflans, c’est l’association United qui est venu les soutenir.
Ces personnes, généralement en transit en France, ne demandent pas nécessairement de droit d’asile. La gestion de leur situation instable est donc difficile à gérer d’après Stéphane Delaunay : « Le problème est que le camp était très mobile, il n’y avait pas forcément les mêmes populations sur le camp. Il y a eu une légère confusion au moment de l’évacuation. »
L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) étudie également la situation, alors qu’ « une quarantaine de personnes vulnérables » est hébergée « sur le long terme » par la maire de Paris, précise le directeur du Samu social parisien.