Les gendarmes recrutent sans diplôme

La gendarmerie nationale cherche en permanence du sang frais. Rencontre avec le sous-officier chargé du recrutement dans le Mantois.

Un travail accessible sans diplôme, rémunéré environ 1 000 € mensuels mais où l’on est logé et nourri, et où l’on ne compte ni ses heures ni les relations humaines : c’est ce que propose la gendarmerie à ses futurs gendarmes adjoints volontaires, qu’elle recrute en permanence.

« Depuis septembre 2014, nous avons eu une soixantaine de candidats dans la compagnie de Mantes-la-Jolie », se satisfait Ludwig Flament, référent recrutement de 25 ans. Lui-même est passé par cette voie du gendarme adjoint volontaire, avant de grimper un échelon, en passant le concours pour devenir sous-officier.

« Les candidats viennent de plein d’horizons différents, leurs motivations le sont aussi, explique le gendarme. Certains viennent parce que leur père ou leur grand-père était gendarme. D’autres ont vu l’action des forces de l’ordre en janvier, ce qui a suscité chez eux l’envie d’aider les autres et de se rendre utile. »

De ceux qui sont candidats, la moitié deviendront gendarmes. « Nous attendons de voir des jeunes intéressés par le métier, dynamiques et volontaires, qui savent dans quoi ils s’engagent », indique Ludwig Flament. Pour postuler, il faut s’inscrire sur lagendarmerierecrute.fr, afin d’être ensuite contacté sous 30 jours pour participer à une session d’information.