Prostitution : il attend les parlementaires

Les élus locaux concernés par la prostitution, à l’image de l’édile magnanvillois, espèrent que la nouvelle loi durcissant les sanctions entrera prochainement en vigueur.

Cela fait maintenant plus de deux ans que le maire de Magnanville Michel Lebouc (DVD) se bat contre la prostitution, pratiquée avenue de l’Europe. Alors, il attend le renforcement des sanctions avec une certaine impatience, et n’est pas le seul en vallée de Seine : la route nationale 184, entre Poissy et Saint-Germain-en-Laye, est également concernée. Les maires des villes concernées espèrent l’entrée en vigueur prochaine d’une loi permettant, entre autres, de pénaliser les clients. Ces derniers n’étaient en effet pas poursuivis jusque-là.

Mais cette nouvelle législation est toujours en cours d’examen par les parlementaires. Alors, en attendant, Michel Lebouc a fait feu de tout bois, notamment avec un arrêté municipal avant l’été, et a récemment porté plainte contre l’utilisation de l’intérieur des remorques bloquant l’accès au parking de l’ex-magasin But. « Il y a moins de prostituées, constate-t-il. Mais elles se retrouvent chaque soir plus bas, à Mantes-la-Ville ».