Le RSI répond (mieux) aux appels

Les responsables yvelinois du Régime social des indépendants avancent une amélioration des prises en charge.

Depuis son instauration en 2008, il fait grincer les dents des chefs d’entreprise, artisans et libéraux. Lors d’un petit déjeuner organisé par le Modem yvelinois, des responsables du Régime social des indépendants (RSI) ont tenu à indiquer la lente amélioration de la situation pour ses 2,8 millions de cotisants.

Alors, certes, le taux de 85 % d’appels décrochés reste en-deçà de la normale. Mais le RSI revient de beaucoup plus loin : « En 2009, nous n’étions pas loin de 20 % [de taux de décrochage]. Nous ne répondions pas aux gens, alors, ils venaient en personne » a expliqué Didier Cantain, le directeur régional adjoint du RSI Île-de-France ouest.

« L’outil informatique est la cause de tous les maux du RSI », a-t-il également indiqué. L’URSSAF, choisie par l’Etat pour gèrer les cotisations du RSI, aurait en effet, et a toujours, de grandes difficultés à intégrer dans son système les particularités des indépendants. Ce matin-là, seuls quelques rares curieux ont écouté ces explications.