Un Aïd tout en sourires

La célébration s’est faite dans une bonne humeur certaine, renforcée par la décision du Conseil d’Etat qui, la veille, avait forcé la mairie à mettre un espace à disposition.

Jeudi dernier, sept heures. Les plus matinaux se rendent déjà à la salle Jacques Brel. Les premiers présents se dépèchent d’installer les tapis avant qu’un millier de coreligionnaires ne les foulent. Les sourires sont sur les visages en ce matin d’Aïd, fête oblige mais pas que : une victoire juridique participe à cette humeur festive.

En mai dernier, l’Association mosquée mantes Sud (AMMS), qui porte le projet de transformation de l’ancien hôtel des impôts en salle de prière, demande à la mairie la mise à disposition d’une salle pour la célébration de l’Aïd. Sans réponse, elle porte l’affaire devant le tribunal administratif de Versailles.

Ce dernier autorise le refus de la mairie qui avançait l’indisponibilité des salles. L’AMMS porte alors l’affaire devant le Conseil d’Etat. La veille de l’Aïd, après plusieurs heures d’audience en présence du maire FN Cyril Nauth, les juges infirment la décision du tribunal administratif, allouant la salle Jacques Brel de 7 h à 9 h.