Les faits se sont déroulés au début de l’été, lorsque une équipe de la brigade anti-criminalité a surpris une transaction entre trois individus, sur l’avenue du Général Leclerc à Viroflay. Lors du contrôle, deux barrettes de résine étaient retrouvées aux pieds d’un jeune adulte, âgé de 20 ans. La transaction n’étant pas établie, la procédure était classée sans suite.
Cependant, parmi ces trois personnes, l’une d’elles était trouvée détentrice de plusieurs téléphones. Niant la propriété de l’un de ces mobiles, l’homme en question allait être surveillé par les forces de police. Une procédure pour l’exploitation de cette ligne téléphonique était en premier lieu lancée.
Lors des investigations, l’analyse du contenu de ce téléphone a permis de mettre en lumière de nombreux messages faisant état de commandes. Les clients ont pu être identifiés et pour la plupart, ils étaient déjà connus des autorités. Sur 18 clients identifiés et convoqués par les forces de l’ordre, neuf ont reconnu l’homme, détenteur des portables, comme étant leur vendeur. L’enquête menée a pu établir que de nombreuses transactions avaient été effectuées, depuis deux ans environ.
Au niveau du stade de Jussieu à Versailles, la surveillance d’une équipe de la brigade anti-criminalité a mis en évidence que l’homme en question était toujours en activité. On était alors à la fin de l’été précisément, le 17 août. L’enquête s’est poursuivie et de nouveau, un client a reconnu l’auteur des faits comme étant son vendeur.
Les forces de l’ordre ont ainsi pu conclure que le jeune homme trafiquait à Jussieu, selon un même mode opératoire. Egalement, il effectuait de nombreuses « livraisons » sur Versailles et ses alentours. Le 22 septembre, les autorités ont interpellé l’auteur du trafic de drogue chez lui, à Versailles. Lors de son audition, il a reconnu avoir organisé un trafic et avoir effectué 70 ventes entre avril et juillet 2015.
Il a indiqué se fournir à Nanterre et agir sous la contrainte d’individus dont il a préféré taire l’identité. Quant au chiffre d’affaires, les enquêteurs l’ont estimé à environ 2 500€ sur la période concernée. Aucune saisie n’a pu être envisagée car l’individu ne possède aucun patrimoine. Cependant, il devra répondre de ses actes devant la justice.