« Ca va durer jusqu’à quelle heure ? Toute la journée ? », demande un chauffeur, en début de semaine dernière, alors que la file de camions s’allonge devant la cimenterie Calcia. La situation se débloque quelques heures après, la direction accédant aux demandes de la CGT, à l’origine de cet embouteillage matinal.
Tout avait commencé cet été, avec une procédure de licenciement à l’encontre d’un employé du cimentier sur son site de Ranville, devenu inapte à son poste. Il se tourne alors vers ses collègues de Gargenville, où il est resté 27 ans. « Nous demandons son reclassement, à Ranville ou à Gargenville », indique Pascal Gaumer, le délégué syndical CGT du site.
Il avance entre 30 % et 40 % de grévistes, lors du blocage de l’entrée, ainsi qu’au cours de débrayages ayant affecté la cimenterie pendant deux jours. La situation a rapidement trouvé une issue avec une proposition acceptée de reclassement du salarié à Gargenville. « Il revient à la maison », souffle, satisfait, Pascal Gaumer.