
L’aventure de Muses s’arrête définitivement après seulement six ans d’existence : elle a récemment été mise en liquidation judiciaire. Sa première camionnette électrique Mooville était pourtant sortie des chaînes de production en décembre 2013. Elle comptait une cinquantaine de salariés, répartis entre son siège conflanais et une usine à Nompatélize (Vosges).
« Le marché est resté trop petit. Les collectivités publiques se sont engagées politiquement, mais n’ont fait que la moitié du chemin », témoignait Patrick Souhait, directeur général de l’entreprise, dans nos colonnes en juin. Il demandait un renforcement des contraintes écologiques, au-delà des aides publiques.
En effet, avec son petit véhicule électrique de livraison, Muses avait emporté l’adhésion des institutions, de l’Union européenne au conseil régional d’Île-de-France. Quelques grandes entreprises avaient également montré leur intérêt. Cela n’aura visiblement pas suffi à assurer sa pérennité.