La zone d’activités économiques des 40 sous s’est développée entre l’A13 et la RD113 par étapes successives, ce qui explique aujourd’hui son manque de cohérence. Ce problème est à l’origine d’un délaissement de la population ainsi, d’une baisse du chiffre d’affaires. L’étude a pour but de mettre en lumière les problématiques liées à la circulation, aux déplacements, au paysage et de dresser de nouvelles perspectives de développement.
« Le développement économique est le nerf de la guerre, a avoué Yannick Tasset (LR), maire d’Orgeval. Pour la CA2RS (Communauté d’agglomération des 2 rives de Seine, Ndlr), il s’agit d’une des zones les plus aptes à faire entrer de l’argent ». Tourné vers l’ameublement et l’art de vivre, le centre commercial est en perte de vitesse. « Rien n’est fait actuellement pour que les clients n’aillent pas ailleurs, a estimé Dominique Breuzin, président de l’association Union des entreprises (UE13). Il y a une absence de plan, de numérotation et un problème de circulation et d’accès que ce soit pour les piétons ou les automobilistes ».
Si l’on est obligé de faire le tour du rond-point pour pouvoir revenir sur ses pas, il ne s’agit pas du seul souci rencontré par les usagers du site. « Les clients nous montrent des photos de poubelles entassées. Quand ils viennent de Saint-Germain, ça fait bizarre, a confié Dominique Breuzin. Avant, on traitait seulement avec la mairie, ça allait vite. Aujourd’hui, ça doit passer par la communauté d’agglomération et c’est compliqué. Alors demain, avec la super agglomération, qu’est-ce que ce sera ? »
« On était content d’accueillir Orgeval (dans la CA2RS, Ndlr) car cette zone a un potentiel considérable, mais force est de constater qu’Art de vivre et la zone étaient vraiment en train de dépérir, a constaté Philippe Tautou (LR), président de la CA2RS. On ne sentait pas une volonté des propriétaires d’aller vers un renouveau et Orgeval n’avait pas les moyens d’aborder un sujet aussi important et vaste qu’un réaménagement ».
Afin de palier ce manque de volonté entrepreneuriale, la communauté d’agglomération s’est portée acquéreur de bâtiments en plein cœur de la zone des 40 sous. « Je ne suis pas en capacité financière d’acheter tout un secteur pour le réhabiliter, a précisé Philippe Tautou. J’ai été chercher les partenaires les plus efficaces pour faire ce travail là : l’Epfy (Etablissement public foncier des Yvelines, Ndlr) ».
Si « le projet sera dévoilé l’an prochain », certains évoquent déjà une possible zone mixte habitations et commerces. Il pourrait y avoir un nouvel espace composé des petits immeubles avec en pied, des petits commerces. Une manière intelligente de dynamiser une zone en perdition et de faire en sorte que le village gagne sur la zone et non l’inverse.
700 m² de jeu
En octobre 2016, un parc devrait faire son apparition au sein de la zone d’activités économique des 40 sous, près de la rue de Normandie. Au total, il s’agira de 700 m² répartis en plusieurs villages de jeux de construction.
Le village des tous petits proposera des jeux d’assemblage simples, cubes bois et mousses colorés. Egalement, le projet prévoit de nombreux espaces consacrés aux circuits de voiture, aux chalets en bois, aux dominos en cascade, aux constructions magnétiques et aux bricoleurs en herbe.
Développé en partenariat avec plusieurs marques, ce projet privé devrait emboîter le pas au déploiement d’autres parcs qui seraient localisés dans un premier temps en Ile-de-France, puis dans tout l’hexagone.