Calcia compte sur sa nouvelle carrière

Le cimentier est connu pour sa cimenterie de Gargenville, et son projet polémique de carrière dans le Vexin. Mais il emploie également 400 personnes à son siège français de Guerville.

La cimenterie du groupe Calcia est installée à Gargenville depuis plus d’un siècle, et son siège à Guerville depuis 26 ans. L’industriel, qui défend depuis deux décennies l’ouverture d’une nouvelle carrière dans le Vexin afin de l’alimenter en calcaire après la fermeture de l’exploitation de Guitrancourt, progresse malgré l’opposition farouche d’élus et de plusieurs associations.

Alors, l’industriel a défendu son accès à la matière première devant les chefs d’entreprise du Mantois. « Une cimenterie n’est qu’une annexe à la carrière : sans ressource, il n’y a pas d’usine, a prôné le directeur du siège guervillois, Serge Schmidt. Le travail de nos équipes est de penser aux trente prochaines années, c’est un projet qui représente l’extraction de 700 000 tonnes de calcaire par an. »

L’investissement sur ce site en bordure de Brueil-en-Vexin représenterait 60 à 70 millions d’euros : « L’étape finale est un début d’extraction en 2018. » D’après Serge Schmidt, la cimenterie gargenvilloise produit environ 50 % des 300 000 tonnes de ciment consommées annuellement dans les Yvelines.

Environ 400 personnes sont employées au siège Guervillois, qui gère les activités française et belge de l’entreprise. Du côté de la cimenterie, ils sont 112 salariés, très loin d’Airbus ou de Renault : « C’est une industrie lourde mais relativement automatisée, avec une masse salariale plutôt répartie sur les activités de maintenance et de qualité. »