Renault : 100 millions d’euros et des embauches à Flins-sur-Seine
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Pas facile de recruter en vallée de Seine
Les trois directeurs venus exposer l’avenir de leurs sociétés aux patrons du Mantois n’ont pas caché leurs difficultés à embaucher localement.
L’industrie n’attirerait-elle plus ? « Nous n’arrivons pas à pourvoir certaines compétences, comme technicien de maintenance ou manager de production, s’est ainsi ému devant les entrepreneurs du Mantois Olivier Talabard, directeur de l’usine Renault. J’ai des difficultés à trouver des gens qui accepteraient de rentrer en CDI dans le groupe Renault. » Le discours est identique du côté d’Airbus. « Nous renouvelons chaque année une partie de nos effectifs, 100 à 150 salariés, a rapporté son directeur Hugues Hemont. Ce sont principalement des ingénieurs, mais aussi des techniciens et ouvriers spécialisés, avec les mêmes difficultés que M. Talabard. » Alors, pour le directeur de Renault Flins, il faut former davantage, alors que le Mantois compte 11 % de chômeurs : « Peut-être que nous cherchons mal, que Renault n’attire plus, mais il n’y a pas que ça. Retrouver un peu d’amour pour ces filières industrielles passe par de la formation et des filières d’apprentissage. »