Coups de poing pour le Bam

L’affaire est loin d’être enterrée entre Ali Rih, président du Boxing amical des Mureaux (Bam), et son adversaire Ali Hallab, ancien membre du Bam. Une enquête judiciaire est en cours suite à un dépôt de plainte pour menaces.

Nouveau rebondissement pour le Boxing amical des Mureaux (Bam). Une enquête judiciaire est en cours afin de tenter de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire digne des meilleurs scénarios. Le 31 décembre dernier, Ali Rih, président de club depuis 2009, a décidé de porter plainte pour coups et blessures contre Ali Hallab, membre du Bam et ancien champion. De son côté, ce dernier a déposé plainte pour menaces contre Ali Rih.

D’après le journal Le Parisien, l’ancien champion aurait déclaré que l’actuel président se serait rendu sur les lieux de son travail et les choses auraient dégénéré. Il aurait subi des menaces et aurait demandé à Ali Rih de partir. Une dispute violente que conteste l’intéressé qui parle davantage d’une agression.

Le président du Bam évoque un rendez-vous organisé qui avait pour but de « régler quelques problèmes concernant la fin du club et la mutation de certains (de nos) boxeurs ». Ali Rih raconte alors que le ton serait monté et que l’ancien champion aurait asséné plusieurs coups de poing au visage et au thorax. L’enquête devra déterminer le déroulement exact des faits.

En septembre dernier, une assemblée générale avait révoqué l’ancien bureau pour installer Ali Hallab sur le siège de la présidence. La raison principale de ce retournement concernait une mauvaise gestion et notamment la découverte de boxeurs non licenciés. D’après le journal Le Parisien, une plainte pour abus de confiance avait alors été déposée.

Pour autant, la fédération ne reconnaissait le président du Bam qu’en la personne d’Ali Rih. Ce dernier évoquait alors un « putsch » dont le but était de « décapiter le club ». Derrière ce renversement, il s’agissait de contester la suspension des deux frères d’Ali Hallab. En effet, Aziz et Abadila avaient été suspendus par la fédération et le club avait décidé de ne plus reconduire leurs postes d’éducateurs. D’après Le Parisien, le Bam a longtemps été considéré comme l’un des meilleurs clubs de boxe de France.